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Elite Turbo Muin smart B+ … mon nouveau compagnon

Nouvelle année, nouveau vélo (pas encore reçu, mais ne serait tarder 🙂 )  et nouvel home trainer.

Apres 8 ans de bons loyaux services, l’Elite Crono Fluid va être remplacé par la Elite Turbo Muin Smart B+.  Les voisins apprécieront ! encore plus silencieux, plus de vribration!

Une petite déception sur le « smart B+ » … l’électronique embarquée n’est pas à la hauteur, ou bien c’est que j’ai pas trouvé les réglages, mais les valeurs de puissance ne sont pas cohérentes. Par contre, la fluidité et le quasi silence sont bien là,   quant aux râles et respirations haletante du coureur pas de changement, c’est toujours bien présent !

L’autre point positif c’est la rigidité de l’ensemble. Une fois le vélo fixé par les bases arrières, ça ne bouge plus. Et puis on peut envoyer du très lourd. 53×12, on à l’impression de grimper la bastille avec un 42 ! un vrai mur de à 15 ou 20% qui te fait exploser les cuissaux , impossible de tourner les jambes. Sur le papier, ils indiquent une puissance max de 1300W,  … j’ose meme pas essayer le modele au dessus qui annonce 2500W. … Par contre quand on met tout à gauche, on peut bien mouliner et travailler de l’hyper vélocité à plus de 130rpm.

Si bien, que pour rester au dessus de 80rpm, inutile de passer le gros plateau.

Bref, j’en suis très content, sauf pour le capteur … mais je m’y attendais un peu, de toutes les manières, j’ai tous les paramètres entre la garmin et le Rotor In Power. Et pour le reste il faudra voir sur la durée.
Et au passage, je vous livre une petite séance que je fais régulièrement au début de saison pour retrouver les bons automatisme et le coup de pédale :

durée : 55min  //  Objectif : Technique jambe Droite/Gauche – bien se concentrer sur le retour arrière, sur le passage du point mort haut. Décrocher une jambe et la caller sur l’arrière du HT ou sur un tabouret à côté.

15’ (échauffement progressif : progressif sur la cadence et l’intensité )        +       3 x 10’( 6′ ( = 3 x (1’JbD (I3 80rpm) + 1’JbD (I3 80rpm)) + 3′ 100rpm (en cadence, sans changer le braquet)  + 1′ recup)           +   récup 10’

 

…. complément apres 10 jours d’utilisation … que du bonheur … super simple à installer et à enlever, régulier, silencieux, il faut juste s’adapter aux braquets, et ne plus se comparer avec les braquets sur route, (alors que mon ancien, était très fidele si comparais le cardio pour un braquet donné entre la route et le HT). Bref , super content.

RPM pour Prépa Hawaii

Le mois de septembre est tres chaud … beaucoup de projets, boulot, perso, et Hawaii à préparer. Alors il faut encore plus optimiser le temps passé à l’entrainement.

Et ça tombe bien, ma salle de sport, l’appart Fitness à Bernin, a démarré des cours de RPM : Vélo en salle. C’est rudement efficace : 45min au carton, en moyenne 2L d’eau absorbée et autant dégoulinant sur le parquet. Ca permet de bosser la puissance, la vélocité, et aussi l’acclimatation à la chaleur!

Au-dessus de 140 ça pique, à 160 ça brule …  A un moment, ça commençait à sentir le pneu brûlé, pas trop serrer le frein, promis !

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Et ce week-end, c’est gross surcharge,  piscine puis 5h de bike le samedi, et triathlon M le dimanche avec une belle start list, retour à vélo si le temps le permet (pour l’instant c’est la pluie annoncée 🙁  )

 

Charges d’entrainement, quel suivi pour le triathlon?

Comment suivre ses entraînements ? En ai-je trop fait, pas assez? Qu’est ce qui me fait progresser? Autant de réponses que d’individus :

  • l’un dira, au feeling, « je ne note rien »
  • un autre comptera ses heures
  • un autre troisième ne jurera que par les kilomètres parcourus
  • et d’autres encore feront des intégrales d’ordre 4 à partir des extractions des fichiers de puissance sur Golden Cheetah

Et quand vous savez que Cédric Fleureton (double vice- champion d’Europe de triathlon 2005-2006) appartenait à la première catégorie, autant dire tout suite qu’il n’y a pas qu’une seule méthode pour performer !

Sans prétendre détenir la vérité, je vais vous partager ma réflexion sur le sujet et les outils que j’utilise.

 Agenda :

  • Mesurer les volumes horaires, quelle utilité ?
  • Aller plus loin avec la mesure les intensités et la fatigue
    • L’échelle ESIE
    • L’indice de fatique
    • TSS Training score
  • Conclusion, quels bénéfices?

Mesurer les volumes horaires, quelle utilité?

Depuis pas mal d’année, je suis les volumes en heures  par discipline (nombre d’heures hebdo) . Cela permet de comparer des choux avec choux sur toutes mes pratiques sportives, et donne des tendances d’une saison à l’autre. Pour ce qui est des intensités, c’etait beaucoup au feeling. J’essaye de diversifier les types d’intensités (fortes / Moyenne) et d’éviter d’enchainer plusieurs jours d’affilé les memes types d’intensité (mêmes sur des sports différents – j’évite le 15×30/30 à pied le mardi suivi d’une séance de PMA à vélo le mercredi).

Globalement, je pense que même si tout n’est pas trop mesuré, je m’écoute pas mal et du coup ça fonctionne plutôt bien.

Outils de mesures

Pour mesurer et quantifier, j’ai utilisé jusqu’alors (2015) :

  • Garmin connect pour suivre toutes mes séances et je rajoute manuellement les séances non enregistrées
  • Un simple spreadsheet, dans lequel je report les totaux chaque semaine par discipline, c’est ce qui me permet de tracer ces graphiques :

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Pour des analyses plus pointues sur la puissance, j’utilise Strava. Et pour les analyses des courses (les graphiques que je mets dans les comptes rendus), je pars des tableaux Garmin (split par 5km sur le bike ou split par 1km sur le run), et je les retraite en appliquant des moyennes. Cela donne par exemple :

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La mesure des volumes horaires, permet déjà de quantifier les semaines chargées versus les semaines plus cool, et surtout de comparer d’un mois à l’autre, voire d’une année à l’autre, l’évolution  des charges. Il est illusoire de vouloir passer à 20h/semaine si l’année d’avant on était à 11h/semaine. C’est en tout cas tres risqué (blessures). Personnellement, j’ai augmenté d’une à 2 heures les charges d’une année sur l’autre.

Mais augmenter les durées n’est pas nécessairement une garantie de progrès, il faut mieux pour cela augmenter les intensités,  la qualité du travail réalisé, et peut-être ajouter des séances de récupération (donc des heures supplémentaires !) … bref, on voit bien les limites d’un suivi horaire seul.

 

Aller plus loin avec la mesure les intensités et la fatigue

Depuis cette année, 2015, je conseille quelques copains sur leurs entraînements et du coup, s’est posé à moi le problème de la mesure et de l’évaluation des efforts, des intensités, de la fatigue. En fait, je connais tellement mon corps, mes réactions, que je fonctionne très bien tout seul sans ces suivis. Mais lorsqu’on travaille avec un athlète, cela devient nécessaire de rationaliser, mesurer, suivre ces paramètres.

J’ai donc parcouru un peu le net, à la recherche de méthodes, d’indicateurs.  Rendons tout d’abord à Cesar ce qui est Cesar, je me suis fortement inspiré des travaux de :

  • Frédérique Grappe : Entraineur à la Française des jeux, conseiller à la FFC … entre autres!  THE référence. Vous trouverez sur le net une multitude de présentation, d’article qu’il a publié. : http://www.fredericgrappe.com/
  • Alain Roche : un coach sportif grenoblois, qui a eu le mérite de synthétiser, vulgariser et surtout partager beaucoup d’articles scientifiques :  http://www.diet-sport-coach.com/

Présentation des concepts clefs :

Ci-après, quelques définitions ou concepts, appelez-les comme vous le voulez, qui permettent de mesurer, quantifier :

l’Echelle E.S.I.E. (lire : Echelle ESIE.pdf)

(Estimation Subjective de l’Intensité de l’Exercice) définie par Frédérique GRAPPE en 1999. Cette échelle graduée de I1 à I7, permet de qualifier l’intensité d’un effort.

A chaque niveau d’intensité correspond une perception de l’effort, il s’avère que l’athlète, en restant à l’écoute de son corps, fini par être plus précis que le cardiofrequencemètre pour identifier la zone dans laquelle il se trouve. C’est pour cela qu’on parle d’une « estimation subjective » et non pas de « mesure scientifique ».

Bien sûr, on arrive à faire corresponde à cette échelle des plages d’intensité cardiaque, mais aussi des allures en course à pied et des puissances à vélo.
Mais ces indications chiffrées ne doivent pas gommer la base même de cette échelle, “estimation subjective de l’intensité”, c’est donc l’athlète qui est le plus à même de savoir, de ressentir, de déterminer à quel niveau d’intensité il travaille. Les outils de mesure sont là pour l’aider à s’approprier et affiner ses perceptions.

On connait tous l’inertie du cardio par rapport à un changement d’intensité d’effort. Il est donc illusoire de vouloir se caller à I6 coute que coute à partir de son cardio. Par contre, faire un 400m à110% de VMA ou travailler à 405 Watts pendant 1min, cela fait du sens. … d’où l’intérêt des montres GPS et des capteurs de puissance … mais aussi d’où l’intérêt de bien se connaitre, car lorsque la technologie est en panne, il ne s’agit pas d’arrêter de pédaler ou de courir sous prétexte qu’on a plus de batterie !

Vous remarquerez que je ne parle très peu de natation,  … ça reste bien moins point faible. Je connais 3 allures c’est tout : Entrainement / Course / et vitesse max … bref, promis un jour, je m’y mets !

Pour le bike et run, voici le tableau que j’utilise pour définir les relations entre VMA, PMA, cardio et intensités :

Lien : http://goo.gl/moGUWl  (vous pouvez modifier les cellules blanches avec vos valeurs)

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On pourrait me reprocher d’avoir un petit peu customisé les calcul de plages cardiaques, versus la version originale de Frédéric Grappe. C’est vrai!

En fait, je raisonne en % de réserve Cardiaque, et non en FC Max, ce qui me parait plus juste, par rapport à ce que j’observe.  Mais Frédéric Grappe d’ailleurs apporte sur son site une réponse qui coupe court à tout débat (cf : http://www.fredericgrappe.com/?p=386).

Pour résumer, ces indications cardiaques ne sont là que pour aider le sportif à apprivoiser cette échelle. On peut donc calculer ça par la FC Max ou la FC de réserve si cela nous plait, mais une fois l’apprentissage fait, la fréquence cardiaque devient un paramètre résultant de l’effort fourni à telle intensité, et n’est donc plus le driver principal de l’effort. CQFD.

 

Quelques réflexions personnelles sur ces intensités :

  • I1 : ça ne sert que pour la récup, ou aller ce promener avec  son copain ou sa copine
  • I2 : c’est là que doit se passer le gros du boulot, on y développe sa cylindrée
  • I3 : C’est l’allure IM ou Half. Comme me l’a dit un copain, ça coute cher d’y rester et on ne développe pas grand chose à ces intensité, bref, à éviter!
  • I4 : allure CD, allure 10km, on y bosse le seuil sans être défoncé
  • I5 : la VMA ou PMA, on y développe le temps de soutien, ça commence à piquer !
  • I6 : les allures de 200 ou 300m,  éventuellement 4x400m, en vélo des hautes intensité sur 1min maxi. Bref, ça fait mal, ça brûle de partout, mais ça fait progresser. A consommer avec modération quand meme.
  • I7 : sprint 10 ou 15sec , à ce qu’il parait c’est bien d’en faire, de grand marathonien bossent avec pas mal d’alactique … me concernant, je vous dirais ça le jour ou je testerai !

En phase de développement, je bosse plutot le I4, I6  avec toujours du I2 en ligne de fond, puis à l’approche d’un ironman, j’augmente les volumes par du I2, et mets des intensités I3 et I5.

  • I3 pour se calibrer su r les allures cibles (oui oui, même si j’ai écrit plus haut « à éviter », il y a des exceptions)
  • et I5 pour faire de l’intensité, sans pour autant faire des sprints des 200m sur lesquels il y a plus de risque de blessure. En vélo, j’appelle cela de la PMA longue.

L’indice de fatigue

Le moyen que j’ai retenu pour mesurer la fatigue c’est de noter 3 paramètres, tous les matins, sur une échelle de 1 à 10.

  • Sensations : 1-Au top!_____3-OK ca va_____5-Variable_____8-Pas top_____10-Epuisé, pas le gout
  • Humeur : 1-tres bonne humeur_____3-bien_____5-détendu_____8-stressé_____10-déprimé
  • Sommeil : 1-Super_____3-normal_____5-pas assez_____8-trop peu_____10-horreur (pas fermé l’oeil de la nuit)

Ensuite, je fais la moyenne des 3, pour obtenir l’indice de fatigue. Concernant le sommeil, c’est à chacun de s’étalonner, la valeur 3 peut correspondre à 6 heures de sommeil chez petit dormeur, quand il faudrait 9 ou 10 pour d’autres individus.

Ce qui compte c’est la tendance et l’évolution  de cet indicateur dans le temps. Lorsque les charges augmentent, il est normal que l’indicateur augmente, mais lorsqu’une période de récupération est planifiée, il est anormale si cela ne s’améliore pas.

TSS Training Stress Score

j’en arrive aux fameux TSS, définit par Dr Andy Coggan. Il s’est basé sur les valeurs de puissance du cycliste pour proposer une calcul visant à calculer la charge d’entrainement.  Les logiciels comme Strava ou Training Peak calculent cela tout seul si vous avez une capteur de puissance.

Il y a des formules mathématiques assez complexes derrières, mais s’il fait retenir juste 2 ou 3 trucs  :

  • une valeur de 100 TSS, correspond au record de l’heure à vélo, 1 heure à fond. Bref, 100 c’est la valeur maxi qu’on peut atteindre en vélo en 1 heure.
  • pour info, 1 heure à I2, rapporte environ  50 TSS, ensuite plus on augmente la puissance, plus les TSS grimpent (c’est proportionnel au produit de la puissance développée et de l’intensité de l’effort, bref c’est pas loin du carré de la puissance finalement)
  • plus d’info  ici 

En triathlon, on travaille 3 sports, et on a pas tous un capteur de puissance ni des accéléromètre de partout pour calculer les TSS en course à pied et en natation.  On sait aussi que 2 heures en vélo n’impactent pas l’organisme de la meme manière qu’une sortie de 2 heures à pied.

J’ai donc refais un calcul de TSS à ma sauce, je voulais un truc simple, accessible, compréhensible et qui s’affranchisse du cardio ou d’un capteur de puissance. Mais finalement, lorsque je compare aux résultats fournis par Strava, je ne suis pas si loin de la vérité!

Pour cela je collecte 3 infos assez simples à calculer :

  • le temps total de la séance en minutes
  • le temps passé en intensité moyenne I3/I4 en minutes
  • le temps passé en haute intensité I5-I7 en minutes

Ainsi, pour une sortie cool d’une heure on indique : total = 60. Pour une séance de 50min avec du fractionné 2x 10 x 30/30, on indique : total = 50 et I5-I7 = 10. et pour un 8×1000 (all 4’00/km) sur la piste dans une séance de 1h15, on indique : total = 75 et I3/I4 = 32

C’est tout. Ensuite, il y a quelques formules qui se chargent du reste du calcul en appliquant les principes suivants :

  • un facteur d’intensité accordé à chaque zone , (cf Echelle RPE (Foster) interprétée par F. Grappe)
    • zone I1/I2 : facteur 1,5
    • zone I3/I4 : facteur 3.5
    • zone I5/I7 : facteur 10
    • En fait je fais ici un raccourcis, car normalement chacune des 7 zones possède son propre facteur (de 2 à 10). Mais pour éviter de rendre la saisie trop complexe, j’ai simplifié avec 3 zones et j’ai revue un peu les coefficients pour une meilleure  évaluation des séances
  • un coefficient de normalisation tel que :
    • 1 heure de cyclisme dans la zone I3/I4 rapporte une charge de 100 TSS
    • 40 min de course à pied dans la zone I3/I4 rapporte une charge de 100 TSS .
    • Et pour les autres sports (ski , muscu, natation) je prends le meme coefficient que la course à pied
  • L’intensité de l’effort, exprimée en % . On compare le TSS de la séance avec le TSS d’une séance de même durée dont l’effort aurait été entièrement en I4.

Quelques exemples :

Sport Durée total Durée I3/I4 Durée I5/I7 Pondération Formules TSS Intensité
BIKECLM 1h 60 60 1 TSS =(60*3.5) /2.1 * 1I% =100TSS/ (60*3.5 /2.1 *1)* 100 100 100%
BIKE2h de sortie avec un peu d’intensité 120 30 10 1 TSS =(80*2 + 30*3.5 + 10*7) /2.1 * 1I% = 159 TSS/ (120*3.5 /2.1 *1) *100 159 79%
RUN30min au  seuil 45 30 1.5 TSS = (15*2 + 30*3.5)/ 2.1 * 1.5I% = 96 TSS / (45*3.5/2.1*1.5) * 100 96 86%
SWIM 1h30 cool 90 1.5 TSS = (90 *2) /2.1 * 1.5I% = 129TSS/(90*3.5 /2.1 * 1.5) *100 129 57%

 

Conclusion, quels bénéfices?

Tout d’abord, comme je l’ai écrit, ces indicateurs m’ont paru indispensables pour bosser avec d’autres athlètes, quantifier les séances, connaitre leur fatigue, leur ressenti. Mais aussi leur donner une vision sur les charges à venir, donner des métriques de la visibilité et à travers tout ça, transmettre la confiance sur le chemin pris. Rien de pire qu’un chef scout qui a perdu la carte et qui ne sait pas lire une boussole, … et je ne vous raconte pas lorsqu’on a oublié l’ouvre boite pour ouvrir la boite de ravioli … ça rappelle des souvenirs, ça dérape … j’arrête !

Bon, et pour ma pomme, depuis que je travaille avec des indicateurs, le TSS, et l’échelle ESIE, je ne regarde plus mes semaines de la même manière. Ca donne plus de sens à chacune de mes séances. Cela permet de mieux accepter de faire des journées lights, parce que je viens d’enquiller plusieurs journées chargées. C’est bien connu, un des travers du triathlète c’est souvent de vouloir en faire trop !

 

Et concrètement, ça donne ressemble à quoi?

Allez, pour ceux qui auront lu jusqu’au bout 😉  je vous partage quelques screenshots de mon tableau de bord maison.

Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés de savoir que j’ai compilé toutes ces datas dans un joli spreadsheet (excel mode Google Drive …. simple accessible de partout (PC, smartphone, tablette ), gratuit, dans le cloud, bref, que du bon).

Je ne désespère pas que Garmin nous permette un jour d’avoir le meme rendu, mais pour l’instant j’ai pas trouvé mon bonheur.

Ci-dessous, quelques screenshot du résultat :

PS : et si vous avez des potes chez Garmin, vous pouvez leur demander de développer tout ça dans Garmin Connect?  et si vous avez l’âme d’un webdeveloppeur et un peu de temps, contactez moi, j’ai de quoi vous occuper 😉

Littérature : LIGHT FEET RUNNING – GUIDE DU CRAWL MODERNE

L’hiver est fini, c’est le printemps, il va falloir sortir de sa tanière ! J’en profite pour vous présenter 2 bons bouquins qui vont bien à lire au coin du feu :

Dans COURIR LEGER, vous retrouverez un peu tout ce que j’ai pu écrire sur la foulée, la cadence etc … mais en mieux ! Et bien oui ! Solarberg (l’auteur)  il a carrément écrit un livre lui ! et en plus c’est bien expliqué, pas trop scientifique, et accessible.

Bref, c’est mon mentor, et il est tellement fort, qu’en Allemagne à Roth ils ont érigé une colline en son honneur! (lol)

Comme j’avais déjà lu pas mal des articles qu’il avait pu mettre sur son blog, finalement la plupart des concepts ne m’étaient pas étrangers, mais s’il y a vraiment une chose que j’ai appris, c’est l’importance du travail des bras, du tronc. Il y a un chapitre entier appeler « Remonter le moteur ». Le moteur ce n’est ni les chevilles, ni les mollets,  ni les cuissots, mais bien les fessiers, les abdos  … et les bras qui permettent d’alléger l’ensemble en créant une dynamique. … bon, si vous voulez en savoir plus, progresser et prendre du plaisir, commandez vite le bouquin.

 

Concernant le GUIDE DU CRAWL MODERNE, Solarberg présente simplement pas mal de base que chaque nageur débutant (ou faux-débutant) devrait bien appréhender, plutot que de se battre avec l’eau pendant des heures sans avoir l’impression de progresser.

Pour ma part, je m’en suis arrêter à la partie théorique, car n’ayant toujours pas retrouvé 100% de la mobilité de mon épaule, je suis en continuelle reprise. Mais les séances passées les dernières semaines sont de bonnes augures, ça revient et je vais recommencer à compter les carreaux dans les prochaines semaines!

 

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Et quelques news :

Pour le reste, j’ai continué à bosser la muscu, un peu de home trainer, et le changement d’horaire étant tout juste passé, je ne vais pas tarder à ressortir l’avion de chasse avant la nuit tombée :o)

Prochain RDV, Marathon de Paris, objectif autour des 2:45, le job est fait, y’a plus qu’à!

 

Comment améliorer son marathon sur Ironman

C’est la question que beaucoup de triathlètes LD se posent, c’est la question que je me suis posée. S’il n’y a pas une réponse universelle (ça ce saurait!)  , il y a plein de pistes à explorer.

Cet article est donc là pour vous faire partager mon expérience sur le sujet  Course à pied dans le cadre de l’IM (IronMan).

Constat

Jusqu’en 2014, j’avais courru 6 IM (3h25(klag) -3h45(frankfurt) – 3h30(roth) – 4h15(Embrun) – 3h23(frankfurt) – 3h27(kona)). Je plafonais donc autour de 3h25 avec un scénario qui se répétait en boucle : une natation loin derrière, un gros vélo, un bon premier 20km, le mur au 20ieme et un finish à l’arrache.

Aujourd’hui (2014) , je dois valoir autour de 2h45 sur marathon sec avec une bonne préparation (2h49 (2011 Annecy) – 2h56 (2012 Beaujolais)).  J’ai souvent lu que le temps sur IM = temps marathon sec + 20min.

Donc, théoriquement je devais pouvoir courir sous 3h10. J’avais donc 15/20min à rattraper. Mais comment ?

Les axes de travail

J’ai donc travaillé sur plusieurs axes :

  • la vitesse : A priori, si on sait courir plus vite, courir doucement devient plus facile (bon, tout dépend de ce qu’on appelle doucement … à chacun d’adapter ses allures)
  • les enchainements : Optimiser sa capacité à courir à une certaine allure malgré la fatigue accumulée lors du vélo
  • la technique, avoir une pose du pied au sol moins traumatisante, une foulée plus efficace . J’inclus dans ce volet, la PPG et la musculation.
  • l’alimentation : comment mieux se ravitailler durant l’épreuve et ne pas tomber en panne de carburant
  • le matériel : acquisition d’un podomètre pour mesurer la cadence, changement de chaussures : je suis passé d’un drop de 12mm à 8mm pour l’entrainement et un drop de 4mm pour la compétition. Donc des chaussures plus minimalistes favorisant une pose du pied à plat.

 

La cadence

J’ai entendu parlé pour la première fois en 2013 de la fréquence d’appui, les rpm (Round Per Minutes), aussi appeler la cadence : le nombre d’impact aux sols avec vos pieds par minute. On m’a dit que le coach Stéphanois, Christophe Bastie, faisait travailler ses triathlètes à 200rpm, pour tenter d’avoir une fréquence à 180rpm sur marathon en IM. J’ai alors commencé à m’intéresser à ce paramètre que je ne mesurais pas avant, ni meme que je ne regardais. Avant je me focalisais uniquement sur ma Fréquence Cardiaque et ma vitesse.

J’ai commencé par compter mes impacts au sol, mais c’est aussi ennuyant que de compter ses coups de bras en piscine ou sa cadence sur home trainer. J’ai donc rapidement acheté un accéléromètre (appelé pod : un petit appareil qu’on fixe sur la chaussure et qui se connecte à la montre). Il existe aussi des montres (garmin 620 par exemple) qui donnent directement la cadence en se basant sur votre mouvement de bras. Si vous avez déjà une montre Garmin plus basique, je vous recommande vivement d’investir dans ce pod (une cinquantaine d’euros). Et, si n’avez pas encore de cardio, partez a minima sur une Garmin 220, ça fait GPS/Cardio et Cadence.

Dans un premier temps, j’ai essayé de comprendre comment je courrais. Pendant une ou deux semaines, j’ai couru à différentes allures et j’ai monitoré cette cadence, sans chercher à augmenter ou diminuer celle-ci.  Juste comprendre la foulée naturelle à un instant T.

J’avais une cadence qui oscillait entre 165 et 175rpm en endurance et 185 sur de la vitesse.

Ensuite dans un second temps, vous allez essayer de courir avec plus de cadence et trouver le bon équilibre. (les gens courent rarement naturellement avec une grosse cadence)

Donner du rythme avec ses bras

Pour augmenter ma cadence, j’ai essayé d’abord de me concentrer sur mes appuis, sur mes jambes, mais une fois un certain niveau de fatigue installé, j’ai remarqué qu’il est très difficile de franchement changer cette cadence.

Depuis, j’ai remarqué qu’il existe une méthode très simple pour augmenter la cadence, il suffit de se concentrer sur les deux balanciers que sont nos bras : coude verrouillé à 90°, tirer vers l’arrière avec le coude , et pousser avec le point vers l’avant, tout en synchronisant la respiration : 2 inspirations / 3 expirations (ou 2/2).

En callant votre respiration sur les mouvements de bras, cela permet d’apporter plus d’oxygène lorsqu’on augmente la cadence et donc on va plus vite.

… Essayez, c’est magique, les jambes accélèrent toutes seules sans même y penser. J’ai pas trop d’explication, mais les neurones qui commandent bras/jambes doivent un peu être liés !

La longueur de foulée

A partir de votre vitesse de de la cadence, on obtient facilement la longueur de foulée. Ce n’est pas disponible en lecture directe sur les montres garmin (en tous les cas sur la 910XT), mais on le voit sur le PC dans Garmin Connect. On peut aussi le calculer : Longueur foulée (cm) = Vitesse (km/h) / Cadence (rpm) * 1667

ou bien utiliser le tableau suivant et se mettre quelques chiffres dans la tete :

ScreenShot8110

Par exemple, pour ce qui me concerne, j’ai pense avoir trouvé un équilibre autour de 130/135cm. Avec cette foulée, je maintiens facilement un bon rythme (14-15km/h) sans trop tirer sur les muscles, articulation. Donc sur IM pour courir à 14km/h je vise une cadence autour de 175rpm.  A l’entrainement, je bosse plutot à 180rpm, mais en course, pour l’instant je n’arrive pas à maintenir cette cadence.

 

Donc pour courir vite et longtemps, de manière efficace , il faut trouver la bonne cadence et la bonne longueur de foulée.

Si on fait un parallèle avec le cyclisme,

  • la cadence de pédalage, c’est comme la cadence à pied
  • le braquet utilisé (53×15 ou 13.. ) c’est comme la longueur de foulée
  • la puissance développée , c’est Vitesse en course à pied

En vélo, si vous ne tourner pas assez les jambes avec un trop gros braquet, vous êtes planté. En course à pied, c’est pareil, avec une faible cadence , ce n’est pas en allongeant votre foulée au maximum que vous allez courir vite. Il faut trouver un équilibre qui dépend de la vitesse souhaitée, de vos capacités, de votre forme du moment, de la durée de l’effort etc …

En faisant quelques recherches, j’ai trouvé quelques règles, comme la cadence idéale sur marathon sec en fonction de la taille du coureur et du temps cible  (les cadences sont indiquées en demie rpm par exemple 90-92 ==> 180 – 184 rpm)

ScreenShot7267

source : http://horsehrm.com/fr/sentrainer_avec_polar/articles_sur_lentrainement/ameliorer_votre_performance/course_a_pied/vos_pieds_sont-ils_rapides

 

Et pour le triathlon, tout le monde avait l’air de dire que 180 était le nombre d’or.

Je ne serais pas aussi rigide, je pense que suivant les individus, on peut adapter un peu. Mais il est primordiale de travailler cette cadence à l’entrainement, pour trouver l’allure à laquelle vous êtes bien,  puis de définir un idéal et d’essayer de s’y tenir en compétition. Puis de compét en compét, vous peaufinerez les réglages.

Par exemple, j’ai remarqué qu’avant, j’avais tendance à faire de trop longues foulées au début de course, puis ma vitesse chutait et je n’arrivais pas à relancer. Depuis cette année, je me concentre sur la cadence qui apparait sur ma montre, au détriment de la vitesse. Et finalement j’arrive mieux à relancer et à maintenir une bonne vitesse, mais la vitesse n’est pas un fin soit, c’est parce que je maintiens la cadence élevée, que la vitesse reste élevée.

Travailler sa cadence

Pour travailler cette cadence j’ai fait plusieurs exercices :

  • des séances courtes de 45min / 1h00 ou je me concentre sur la cadence et je vise 180, sans se soucier de la vitesse. Au début je cours plutot à 170, pendant 10min, puis 175 pendant 10 min, puis c’est parti : 180.
  • séance longue : 25km : 1000m à 180 et 30″ à cadence max : 190/200rpm. Mais sans chercher à aller vite. En ne se concentrant que sur la cadence.
  • dans le meme esprit,  mais assez violent quand meme : 25km : 1500m à l’allure cible marathon IM cadence 180, puis 30″ au carton (comme un 30/30), puis 1500m IM 30″ carton etc … tout ça sans s’arrêter. Facile au début, mais vraiment dur sur la fin. Ca laisse des traces, donc à faire un peu loin de l’objectif.

Travailler ses enchainements

Les enchainements permettent d’habituer le corps à courir apres le vélo. Quelques séances de type enchainement :

  • 90km foncier + 10km à pied, allure IM cadence 180
  • 150km l’apres midi, et 30km à pied le lendemain matin avec 3×3000 allure IM/Half
  • l’enchainement « 321 partez » :  apres un bon 2 ou 3h de bike (+ si affinité) , revenir à la maison, chausser les basquettes et partir à bloc :
    • 3km allure 10km (I3) – recup 3min allure I1
    • 2km allure 10km (I3+) – recup 2min allure I1
    • 1km allure 5km (I4) – recup 1min allure I1
    • 3km allure IM (I2) + si affinité
    • l’idée est de partir tres fort, d’accélérer un peu entre les 3, 2 et 1km, puis un fois que tu es bien fatigué, « partez », tu enchaines sur l’allure IM.

Travailler sa vitesse

Sinon, j’ai fait pas mal de séances courtes, que je place souvent le midi. Courtes, mais de qualité . Quelques exemples :

  • pyramide : 2′ r1′ / 4′ r2′ / 6′ r3′ / 4′ r2’/ 1′
  • pyramide :  1′ r30″ /3′ r1′ /5′ r2′ /8′ r3′ /5′ r2′ /3′ r1′ / 1′
  • 8 x 1000m r1’30
  • 4 x 2000m r1’30
  • 3 x 3000m r2′
  • 6 x 5′ r2′

Sur toutes ces séances de qualité, j’ai attaché une importance particulière à l’échauffement, le cardio doit monter progressivement.

Puis entre les séries, respecter la progressivité : le cardio doit monter de plus en plus haut sur chaque répétition (et logiquement la vitesse doit monter aussi).

Sur la récup, il ne faut pas laisser retomber le cardio trop bas et d’une récup à l’autre, le cardio doit retomber,  mais jamais aussi bas que sur la récup précédente. Je maintiens donc une allure assez élevé durant les récupérations (12-13km/h)

Puis le temps de soutien à la fin (15min) : cette dernière partie est effectuée à l’allure IM cible.

Par exemple sur une Séance de 8×1000. Ca donne ce type de graph :

ScreenShot8172

Les allures sont plutôt des allures d’un 10km sec. Elles permettent d’acquérir de l’aisance pour courir sur IM plus lentement. Mais il ne faut pas perdre de vue la cadence et travailler en haute fréquence, ne pas chercher à faire de trop grandes enjambées.

Pour ma part, sur ces séances j’ai toujours une longueur de foulée proche de 150cm et une cadence de 185. Ca donne environ 17km/h (3’32/km).

Du coup, lorsque vous repasser sur une allure IM, vous êtes tout de suite plus à l’aise. Mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire de savoir courir un 10km en 31′ pour courir en 3h00 ou 3h05 sur IM. C’est pour ça que finalement je ne cherche pas courir très très vite (disons 20km/h).

Dans ce que j’ai pu lire, il y a aussi un élément clef, c’est la répétition. Pas la peine de faire une séance de 30km tous les 8 ou 10 jours, il faut mieux faire une séance de 45min, 1h00 tous les jours ou tous les deux jours. Vous serez moins blessés, et l‘effet accumulatif des séances est très bénéfique.

Travailler sa technique

Voila aussi un vaste sujet, qui intervient en fait même avant les séances type. Rien de sert de faire du fractionné si votre foulée est inefficace. La cadence est un des paramètres de la foulée, c’est aussi un paramètre facilement contrôlable et mesurable. Mais la foulée, l’aisance à courir est composée de plein de facteurs :

  • la cadence, je viens d’en parler
  • le poids du coureur, bah oui, plus on est affuté, et léger, plus on a l’impression de voler! d’où l’intérêt de perdre quelques kilos superflu avant les courses
  • la pose du pied au sol : est ce qu’on pose d’abord le talon, ou est ce qu’on court en pointe, ou bien pose à plat (foulée medio pied)
  • la poussée : l’action motrice qui se passe derrière vous. Bien finir la poussée avec la pointe du pied, comme si vous vouliez gratter le sol et arracher le bitume!
  • « l’envolée » : est ce vous faites des bons comme un kangourou, ou bien est ce que vous restez bien aligné, un peu comme un marcheur

Je me suis pas mal intéressé à la pose du pied au sol. Avant j’avais tendance à dérouler, talon pointe. En plus j’attaquais talon extérieur et finissait pointe intérieur. Mon pied faisant donc un mouvement de rotation, inutile et usant. Au bout d’un moment j’avais toujours mal aux mollets. J’ai jamais eu d’explication très rationnelle sur l’apparition de cette douleur, mais depuis que je pose le pied plus à plat, je n’ai plus mal aux mollets!

J’ai aussi essayé de poser le pied sous mon centre de gravité et pas devant moi. Cela m’a obligé à m’abaisser un peu plus. Comme si je m’asseyais ou si je voulais rapprocher mon bassin du sol. C’est en regardant des vidéos de kenyans courant un marathon que j’ai pris conscience de cela.

ScreenShot8164

Un autre paramètre dont je n’ai pas parlé, c’est l’enchainement entre vélo et course à pied. Ca devient tellement évident! Cette année, j’ai encore baissé ma cadence de pédalage à vélo (avant 100tpm, maintenant 85tpm), et je maîtrise mieux ma puissance avec un capteur de puissance. Du coup, j’arrive moins fatigué a la T2 pour attaquer la course à pied. Et le fait de me forcer à courir avec une cadence plus élevée qu’avant,  permet d’économiser les muscles qui sont fatigués apres le vélo. Si je leur demandais de faire de grandes enjambées, ça tirerait de partout et au bout d’un moment, le corps dirait STOP. Alors qu’en courant avec une plus haute cadence, c’est plus facile.

Si en fin de parcours vélo, vous aviez une bosse à passer : que faire : la monter en force sur le grand plateau ou bien la passer en moulinant braquets tout à gauche?

Et bien le marathon sur IM, c’est comme une dernière bosse, qui dure … 42km! Donc autant s’économiser, mettre tout à gauche et utiliser le cardio comme ressource. A défaut de tirer sur les muscles des jambes, c’est le coeur qui va bosser!

Alimentation

Encore un point : cette année je cours avec des petites fioles remplies de Gel. C’est beaucoup plus pratique que les gels qu’on se trimballe dans les poches et qui coulent de partout. Ca m’a permis de mieux gérer l’apport énergétique durant le marathon. Du coup, moins de baisse de régime. La nutrition et l’hydratation est un sujet à part entière, à ne pas négliger non plus.

PPG et musculation

Et on pourrait aussi parler de la PPG, de l’importance du gainage pour rebondir comme un ressort  et ne pas s’écraser comme une éponge …

Sans rentrer trop dans le détail, durant l’hiver je fais une fois par semaine une séance PPG en salle de fitness. Ca se présente sous la forme de 3 à 4  séries de 12 ateliers. 30 ou 45″ de travail, 10″ de récup, et on enchaine les ateliers, puis 3,4′ entre les séries.

Les ateliers sont composés d’un mixte muscu/Cardio : des pompes, des abdos, des dips, du gainage, des sauts (droite gauche, devant derriere ..), corde à sautée, des fentes, des squats etc … tout un tas de trucs sympa à faire en musique et avec des copains …

Et 2 fois par semaine (en plus, durant l’hiver), de la muscu plus traditionnelle sur des appareils.

 

Conclusion

Voila … j’espère avoir pu contribuer à ma manière à l’avancée du schmilblick, si vous avez des questions, des remarques n’hésitez pas à poster et faire partager vos commentaires.

xavier

Pour aller plus loin, quelques ressources : 

3th jul 2014 : un excellent article sur « comment courir sous les 3heures sur un marathon en ironman », une vingtaine de précieux conseils de la part d’un PRO : http://www.coachtroy.com/public/605.cfm

Ci dessous, 2 articles extraits de l’excellent blog http://leplaisirdecourir.blogspot.fr

la lecture de ces pages a été pour moi un révélation, l’explication de texte que je cherchais depuis des années. Alors si vous avez mal aux mollets, si vous usez le talon de vos chaussures, si vous aves les pieds tordus … lisez et relisez !

http://leplaisirdecourir.blogspot.fr/2014/01/54-pourquoi-la-foulee-courir-leger.html

http://leplaisirdecourir.blogspot.fr/2014/01/55-andrew-starykowicz-la-foulee-du.html

la foulée idéale : explication technique les différentes type de foulées : http://www.u-run.fr/10896-foulee-ideale

Apprendre à utiliser ses bras pour mieux courir :  courir_avec_les_bras.pdf   (extrait de http://www.saint-brice-athletisme.org)

En Mai fait ce qu’il te plait.

… certains dictons populaires sont comme la météo … pas toujours très fiables.

6 semaines déjà que cette fichue épaule m’embète, la fracture est réparée, mais toujours des mouvements qui coincent. Comme si une vis de butée était mal réglée, mais franchement, les dérailleurs avant sur un rotor ou les freins TRP sur l’argon, … c’est plus facile à régler qu’une épaule !

Bref, je prends mon mal en patience, exécute sagement mes séances avec le kiné, et continue à faire la muscu sur mon côté droit en attendant d’avoir le feu vert pour reprendre la natation pleinement.

J’ai déjà vécu une telle situation pour Roth en 2012, avec le tendon d’Achille et avait réalisé une prépa expres en 2 mois. On va dire que cette année s’est moins pire, puisque les jambes vont bien !

Le gros point satisfaisant de cette année c’est la course à pied. Durant l’hiver j’ai radicalement changé ma technique, augmentation de la cadence, raccourcissement des foulées, rabaisser le centre de gravité … . Dans un premier temps j’ai couru un peu moins vite (on va dire 10″ en moins au kil), et progressivement j’ai pu augmenter les charges et le nombre de séance car j’avais moins de courbature, moins de micro blessure et du coup, j’ai retrouvé de la vitesse en cardant cette nouvelle foulée moins traumatisante, a ce jour, je tiens le 15km/h sans soucis.

Le capteur de cadence (podomètre) m’a été d’une bonne utilité pour prendre conscience et mieux maîtriser cette cadence. L’autre élément qui m’a bien aidé, ce sont les nouvelle chaussures, les Saucony Ride 7,  elles ont un drop de 8mm et m’ont paru beaucoup plus légères que les modèles précédents.

J’ai pris deux dossards sur des courses de la région avec des résultats satisfaisants, meme si c’est pas transcendant (9ieme au trail de champagnier et 4ieme (36’40) au 10km de Domaine). Y’a plus qu’à confirmer sur les triathlons.

Côté bike, le nouveau bike a fini par arrivé, un peu de retard sur le calendrier initiale, mais de toutes les façons je ne comptais par rouler avec avant mi-Avril. Il est super ! La taille L (l’an passé j’avais un M) était définitivement le bon choix. Le cintre est cette fois-ci à la bonne hauteur. Les premières sorties ont bien démarré et j’attaque semaine prochaine de grosses charges et sorties longues.

Nous voici donc à 15 jours du premier rendez vous de l’année, Half Ironman d’Aix. J’envisage une natation en douceur, avec les moyens du bord et 2 mois sans entrainements. Objectifs numéro 1, ne pas agraver mon cas ! C’était clairement pas l’objectif annoncé il y a 4 mois, mais bon, on va faire avec. Ensuite, on va emboiter la remontée en bike et se concentrer pour sortir un gros semi-marathon.  Si je devais jouer au pronostic, je pencherai pour 0h32 / 2h26 / 1h22 + T:5 + aléas 5 =4h30 … en espérant que la natation ne soit pas pire

Du coup, pour le LD de Doussard on verra comment je me sens. Et pour Nice, … bah tout ira au mieux 😉 …

 

 

Préparation Hivernale

Voici un petit interview publié sur le site du team : http://www.teamargon18france.fr/

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Bonjour Xavier,

Tu t’es qualifié pour la première fois à Kona en 2013 avec une prépa hivernale où tu as très peu roulé. Par contre on t’a beaucoup vu dans les salles de sport. Peux-tu nous en dire plus ?
Effectivement, afin d’atteindre mon objectif qui était un slot pour Kona, j’ai bâti une feuille de route en 2013 basée sur une solide Préparation Physique Générale Hivernale. Du coup, en plus du programme classique (natation, home trainer, séance de piste et skating) , j’ai ajouté de la musculation et des séances de fitness.

Quel est ton programme type d’entrainement en salle de musculation et quelle est la fréquence hebdomadaire ? Sur quelle période durant l’année ?
De Décembre à Mars, j’ai passé en moyenne 2 à 3 séances par semaine en salle : 1 à 2 séances de musculation (exemple 3×10 répétition charge maxi sur 8 ou 10 ateliers (jambes et haut du corps), mais aussi 1 séance de PPG (intervalle training mixant des exercices de muscu (squat, développé ..) et des ateliers type fitness (abdo, pompe, bondissement, corde a sauter… ), format : 3 x 12 ateliers de 45sec enchainés, recup 4min entre les séries.  J’ai tout simplement reproduit ce qu’on m’avait enseigné au cyclisme lorsque j’étais Junior.

Du coup, à la reprise du vélo de route en Avril, j’ai tout de suite eu de bonne sensation et j’ai pu rattaquer directement avec des mois à 1000km.


Comment opères-tu le transfert vers les besoins du triathlète des exercices effectués en salle ?
Le transfert se fait en allongeant progressivement le nombre de répétitions et  en diminuant les charges lors des séances de muscu, et coté Cyclisme / Natation, c’est en incluant des exercices de force (Gros Plateau / Plaquette) qu’on ressent les bénéfices. A partir d’Avril, j’ai maintenu 1 à 2 séances en salle, un peu comme des piqures de rappel.

 

Quels sont à ton avis les avantages d’une préparation en salle de musculation ?
Les avantages? Pour moi il sont nombreux : Le premier, c’est qu’une salle c’est chauffé (en hiver, à Grenoble ça caille!), en plus c’est à coté de mon boulot, je place facilement une séance le midi ou le matin, puis cela évite la lassitude, je me vois mal avaler les kilomètres toute l’année. En outre, les cours collectifs de PPG sont motivants … bref, que des avantages !

Tu as fait un gros chrono à vélo pour ton premier Kona : 4h44. Ta préparation hivernale en salle a-t-elle joué un rôle dans ta performance sur ton E118 ?
La préparation régulière et la PPG, m’ont permis d’éviter les blessures auxquelles j’étais coutumier les saisons précédentes. Du coup, j’ai atteint mon meilleur niveau en Juillet pour les qualifs à Frankfort. Ensuite j’ai coupé 5 semaines avant d’attaquer la préparation pour Hawaii. J’ai alors repris la salle de muscu et des séances de vélo spécifiques derrière Derny qui m’ont permis de retrouver mon niveau rapidement. Et sans aucun doute, comme tu en parles, mon E118 m’a aidé pour fendre la bise à Kona 😉

Tu tenteras de te qualifier sur l’Ironman de Nice. As-tu réalisé des modifications sur cette préparation spécifique pour la saison 2014, particulièrement en raison de ton objectif ?
Autant gagner 800 places en vélo à Kona a eu quelque chose de grisant, avec un goût de « revienzy », autant mon classement natation m’a fait l’effet d’un électrochoc. Du coup, cette année, j’ai demandé à mon entraineur de natation Raphael Mailharoux un suivi particulier et on a décidé de passer à 4 séances par semaine (contre 1 ou 2 les années précédentes). Côté musculation, je cible plus le haut du corps, pour le reste pas de changement, je rattaquerai le vélo de route en Avril, foncier d’abord, PMA et Derny ensuite.

Premier test grandeur nature : 18 mai – Half d’Aix en Provence.

Hawaii 2013 – retour d’expérience

Allez, un dernier post afin de bien capitaliser l’expérience vécue.

* le voyage : un peu long, surtout les 4h00 de retard à San Fransisco m’ont moralement bien tué! Sinon, j’aurai du prendre un somnifère vers 14h00 à frankfort pour dormir dans l’avion vers San Francisco.

* les bagages : Le vélo en sac souple : ok, il n’y a pas eu de casse, juste un peu de stress – mais il aurait fallu remettre un peu de mousse dans le bas du sac : à Lyon j’ai vu que les manutentionnaires jettent les sacs depuis la soute et ils arrivent bien à plat … ouih. J’aurai aussi du mettre des écarteurs à place des moyeux (récupérer un tube de cuivre de la largeur d’une roue + y mettre l’attache rapide dedans)

J’avais mis des tubes de mousse de partout, démonté le poste de pilotage, remis tout le vélo dans une housse plastique que j’ai récupéré sur un ironman et puis j’ai mis le vélo la tete en bas, donc le pédalier en haut, cela lui évite de tomber sur le pédalier s’ils laissent le sac tomber par terre.

* le décalage horaire, l’acclimation : 4 jours c’est juste, mais cela a suffit car c’était une année avec des conditions plutot fraiches. une ou deux (voire plus) journée de plus serait pas mal.

* alimentation : difficile de trouver sur place du malto  comme j’ai l’habitude en france ni des powerbar banana … conclusion : mieux vaut apporter sa bouffe.

Par contre à kona, à coté du super marché il y a le vitamine shop (sur palani road) et ils ont bcp de choses, mais dans des conditionnements que nous n’avons pas en Europe.  Pour le sirop d’agave, on en trouve au supermarché à d’a coté au rayon Organic Food (bio)

* pasta party : ça coute un bras pour les accompagnants : 55euros, mais le spectacle et speach valent le coup. Prévoir de venir une heure en avance par contre pour avoir des places devant. Disons que ça fait partie du package.

* le voyage retour : le stop over à San Fransisco vaut le détour, nous avions 10h00 à tuer, la navette aéroport / centre ville était en panne, du coup on a pris un taxi avec d’autres (45usd/trajet) et ensuite on a pris un bus pour visiter, il y a aussi les cable car et les otaries quai 39 à aller voir. L’aquarium me tenterait bien aussi.

La course :

* la natation : je suis parti plutot au centre, une vraie machine à laver tout le long. Se placer plus à gauche permet a priori de prendre moins de coups. Sur le retour il y a un fort courant contraire … pas trop de solution pour l’éviter.

* la transition : ras, c’est bien indiqué, faut juste bien visualiser la position de son sac car à la T1, pas de bénévole pour vous tendre le sac (contrairement à la T2 ou nous arrivons plus au compte goutte).

Ne pas négliger la crème solaire, j’ai lu sur un blog qu’un pro s’est fait brulé au second degré, malgré la creme mise avant la natation, résultat, il est était tout cramé sans comprendre ce qu’il lui arrivait. J’ai eu de la chance on va dire, car en T1, je n’ai rien remis.

* le vélo : ras, je pense avoir bien géré, juste une baisse de régime vers le 140 (en comparant aux temps des pros), mais sinon, j’ai doublé, doublé et encore doublé … faut vraiment bosser la natation. Question cardiaque, j’ai bien maintenu l’allure, voir pousser un peu plus la machine sur la fin.  La stratégie d’alimentation via le bidon magique à encore bien marché (300g de malto, 130 g de sirop d’agave, 2 c  à café de vitamine C, 7 saltstick que j’ai ouvert et mis directemnent dans le bidon, 2 jus de citron) + 2 power barre (ça suffit).

l’analyse de mes bike splits comparés à la moyenne de 10 concurrents ayant roulés dans les memes temps montre que j’ai été régulié. Certes il y ade la variation entre le début et la fin, mais aucune tentance nette, des écarts allant de 1 à 4 secondes par kilomètre.

et si, dernier paramètre, j’ai tourné à 90tpm en moyenne, a priori, apres discussion avec d’autres triathlete, dont un qui fait 4h38, il faudrait encore descendre la fréquence moyenne, plutot vers 80, 85.

* T2 : j’ai pris mon temps, mais finalement je n’ai mis que 1 min de plus que la plupart des gens. Bref, tout le monde prend son temps !  Bien penser à  remettre de la creme solaire pour les raisons évoquées plus haut.

* Marathon : démarrage en douceur, quelques places de perdues rapidement, puis au bout de 5km ça revient un peu et j’accélère, surement trop vite vu le graph. Point de coté vers le 20ieme. Je pense qu’il faut que je refasse plus d’enchainements longs : 80km+20km, je me le dis chaque année, mais je ne fais pas. Les watts sont revenus vers la fin pour un finish sur ali drive avec Stéphane.

Finalement, c’est mon 4ieme marathon sur IM dans les memes temps (klag 3h25 – roth 3h30 – frankfurt 3h23 – Kona 3h27)

Jamais la meme histoire, toujours l’envie de mieux faire, mais au final … Ce que je retiens de celui ci, c’est qu’en étant parti moins fort, et en n’ayant jamais essayé de courir vite (> 13,5km/h), j’ai finalement fait quasiment aussi vite que pour les autres marathons, sauf que je suis arrivé beaucoup plus frais et le lendemain, aucune courbatures.

Mais clairement, si je veux courir plus vite, disons sous les 3h10, il faut que je change quelques paramètres. …  la suite en 2014 !

Quelques stats sur les temps réalisés  (parmi les 500 premiers temps au scratch):

* xavier : natation : 1h09 : 1000 ieme temps

* xavier : vélo : 4h44 : 72 ieme temps

* xavier : Marathon 3h27 : 328 ième temps

* transition T1 + T2 : 8min20

moyenne des les gars qui roulent 4h45 +/- 3 minutes (en tout 70)
natation : 1h02, vélo 4h45, marathon 3h21 transition 6min30, total 9h15
moyenne des gars qui font entre 50 et 100 au scratch :
natation : 59:30, vélo 4h49, marathon 3h11, transition 5:50
total : 9h00 50ieme, 9h12 100ieme

Hawaii J-42

Ca commence à se rapprocher.

Apres l’ironman, j’ai entamé 3 semaines plutot cool (2h00, 2h30, 7h00)  puis des vacances.

Entre temps nous avons bien travaillé pour réserver hotel, avion, voiture.

Du coup, il ne restait plus qu’à reprendre le job (boulot, le vrai !  et entrainement). C’est chose faite depuis lundi, ou j’ai planché 2h00 pour tout planifier.

Le résultat , un beau planning bien rempli !

Des semaines à 10, 12h00 en moyenne avec du foncier de la muscu de la PMA à vélo sans oublier la course à pied. Pour la natation, les 4 semaines à venir vont etre compliquées avec la fermeture annuelle du bassin d’Echirolles. Et à noter, 2 gros week end (environ 12h00 sur le week-end) à S-4 et S-2, sur le meme principe que ce j’ai pu faire pour Frankfort.

Le changement vis à vis de Frankfort,c’est la course à pied, j’ai bien identifié et planifié 3 sorties de 30km (une tous les 15 jours).

Y’a plus qu’a !

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extrait d’une discussion sur FB  :

e viens de me livrer à l’exercice suivant : essayer d’appliquer la formule max / min pour calculer les pourcentages et ensuite mettre des allures de courses ou d’entrainement. C’est une approche assez empirique car lorsque je vais rouler 4h00 en foncier, je ne me dis pas je roule à 75%, mais je me dis plutot, je roule à 130 puls (fréquence que j’ai appris à connaitre par l’expérience), bref, les conclusions, c’est que c’est plutot cohérent. Pour la course à pied, à sec, il y a effectivement quelques puls de plus comparé au vélo, normal, car il y a plus de groupes musculaires de sollicités, mais lorsqu’il s’agit de course à pied en triathlon, je constate que c’est équivalent. En effet, la fatigue induit un baisse de mes fréquences cardiaque de l’ordre de 5 puls. Si bien qu’il n’y a plus d’écart entre Velo et CAP une fois que j’ai tapé dedans.

Sur le départ, derniers préparatifs

Ca y est, on y arrive, … enfin me direz vous. Ces derniers jours, vous etes pas mal à m’envoyer des petits messages d’encouragements, à poser des questions, à vouloir me suivre dimanche, merci à tous.

Dimanche, le live sur internet c’est ici : http://live.ironman.com, mon numéro de dossard (bib number) : 1655

les autres copains à suivre : lionel de l’asvel : 2605  et un grenoblois : laurent :295

je pars à 7h00, les Pro et quelques autres bon nageurs partent à 6h45.  Du coup, ne vous étonnez pas s’il y a des décallages dans les heures de mises à jour. S’il y a un classement dans ma catégorie M35-39, vous pouvez envoyez ma position à Delphine par SMS, ça devrait m’aider et me motiver pendant le marathon. Il faut etre dans les 15 pour espérer un slot.

Ces derniers jours ont été calmes, repos lundi, un peu de vélo mardi et aujourd’hui natation le matin et 2h00 de velo ce soir et désormais, repos complet. Je vais enfin pouvoir remanger des pates, du riz … ça fait 3 jours que je tourne entre légume, soupe et viande ….

On décolle vendredi matin, hébergement à l’auberge de jeunesse comme il y a 2 ans. On partage la chambre avec lionel et sa femme. Et le samedi des copains du luxembourg nous rejoignent.

SI on parle un peu chrono, bah oui, je ne cours pas juste pour le plaisir de courir … 😉   alors justement je suis en train de planifier le garmin pour m’aider :

natation : autour d »1h00, meme si j’ai pas mal nagé ces derniers temps, j’ai pas encore vu des nageoires me pousser dans le dos, donc si je nage 1’35/100m ça fera 1:00:10, et si ne nage 1’30, ça fait 57:00 bref, pas trop de surprise à attendre de ce coté la.

Pour le vélo, je viens d’affiner la stratégie ce soir : je vais planifier une séance de VMA longue : 18*10km et je vais me focaliser sur 2 paramètres : la fréquence cardiaque et le moyenne par 10km. Le but du jeu, sera d’essayer de maintenir 38km/h à chaque split. je m’autoriserai un peu de variabilité, à cause du parcours : descente / montée / vent, mais grosso modo, ça devrait m’aider à etre régulier st surtout à ne me lancer à plus de 40km/h sur la premiere heure comme je sais si bien le faire.

Si je vise 38 de moyenne soit 4h45, en partant à 40 la premiere heure, je gagne 3 min, et je sais qu’en général je le paye cash sur les 60 derniers km que je passe alors à 35km/h, et la je perds plus de 8min (versus 38km/h). pour se faire plaisir pendant 1h00, je risque de perdre 5 min et surtout beaucoup de fraicheur pour la suite.

Bref, la stratégie de la vitesse constante, quitte a avoir l’impression de se trainer au début, sera la meilleure.

Et pour la course à pied, je vais programmer sur le garmin un 21 x 2000m avec un zone cible d’allure moyenne entre 4’15 et 4’30 ce qui nous amène sur un marathon entre 3h00 et 3h15, sachant qu’il y a aura un peu de perte en ligne forcément. Mais au moins ça m’évitera de partir trop vite, l’an passé j’ai passé des splits sous les 4’15 que j’ai du payer double passé le 30ieme! et puis si je ralentis, l’alarme du garmin me réveillera.

conclusion : 1h00 + 4h45 + 3h15 = 9h00, auquel il faut rajouter les transitions 7min (si je prends mon temps en 2011)  + les aléas du direct, bref, la barre des 9h22 qui l’an passait permettait de garantir le 15ieme slots en M35-39 n’est pas inaccessible, mais la moindre erreur se payera cash ….

Allez, c’est pas tout, mais j’ai encore mon sac a préparer, une gamelle de riz à avaler, des étirements et quelques scripts de consolidation à débuguer (ça c’est le boulot!).

A bientot je penserai bien à vous tous.

xavier

Derniere ligne droite

13 juin 2013 :

Voila, plus que 3 semaines :

* ce WE : Cublize
* ensuite une grosse semaine de job
* le WE suivant : derniere grosse sortie
* ensuite, une semaine de récup
* un dernier WE 80km bike + 20km à pied + 3km nage en lac
* une derniere semaine en roue libre
* le D-Day
J’ai passé mercredi un test à l’effort, à l’hopital sud, meme endroit, meme protocole qu’il y a deux ans. Une équipe compétente et accueillante, et du coup, possibilité de comparer par rapport à il y a deux ans (en juin également). Le bilan est sans appel :
Seuil aérobie 129 (versus 145 en 2011)
Seuil VO2max 154 (versus 164 en 2011)
max idem, de l’ordre de 168
Bref, le boulot fait en début de saison sur les longues sorties vélo paye et se mesure clairement. Du coup, l’idée sur IM c’est de rester sous les 150 pour ne produire quasiment pas d’acide lactique, sauf par moment sur certaines bosses.
Je réalise aussi que l’entrainement fractionné fait cette semaine avec les copains est vraiment bien pensé : rouler en fractionné à une allure modérée, justement autour de 145 puls, puis de mettre des accélérations sur 3min de temps en temps, permet justement de mieux encaisser les petites montées de lactique d’apprendre au corps à les recycler.
En parcourant les forums, je suis tombé sur une séance à pied qui m’a l’air pas mal du tout :
enchainer sur deux jours : une grosse sortie longue de vélo avec une séance à pied :
24×800 en 3.25 R:200 jog en 1.30  Ca m’a l’air sympathique comme enchainement. Y’a plus qu’à programmer le Garmin et aller sur la piste.
Concernant la natation, je vais en manger au menu tous les jours de la semaine prochaine.

Proposition de Planning pour les 3 semaines à venir :
Vendredi 14 :midi : piscine echirolles
apres midi : bike ALL1 3:00
Samedi 15 :
matin : bike ALL1 2:00
apres midi :  repos – plage
Dimanche 16 :
Triathlon Cublize : 5:30
Lundi 17 :
matin : natation lac de la terrasse  1:00 – 20 min echft / 3*10min rapide / recup 2 min
apres midi : bike ALL1 3:00 –  30min/30min 105tpm/90tpm
soir : repos
Mardi 18 :
matin : vélo PMA05 2:00
midi : natation lac de la terrasse 1:30
soir : CAP + resto avec collegue 1:00
Mercredi 19 :
matin : natation club 1:30
midi : bike ALL2  – sortie longue : 5:00
soir : repos
Jeudi 20 :
Matin : CAP : 24×800 3’25 / R1:30  – 2:00
Apres midi : bike récup ALL1 2:00
soir : natation club 1:30
Vendredi 21 : boulot
Matin : repos
Midi : Natation 1H00
Soir : Vélo : murier 3x(30/30) : 1h30
Samedi 22 :
Matin : Natation club 1h30
Apres midi : Vélo Sortie longue 180km – 5h00 + CAP enchainement 45min
Dimanche 23 :
Matin : Natation en lac : 1h00
Matin : CAP : Sortie longue à pied : 2h00
Apres midi : velo 2h00
Volume : bike : 20:00 / cap : 5:00 / nat : 8:00  – Total : 33h00
Lundi : repos
Mardi : PMA vélo / Natation midi
Mercredi : Natation matin / CAP
Jeudi : repos
Vendredi : Natation matin / PPG
Samedi : Natation lac / vélo cool 3:00
Dimanche : CAP 20km / vélo recup 2:00
Volume : bike : 7:00 / cap : 3:00 / nat : 4:00 / muscu : 1:00 – Total : 15h00
Lundi : natation midi
Mardi : Vélo matin PMA light
Mercredi : natation matin
Jeudi : repos
Vendredi : voyage
Samedi : Vélo
Dimanche : Ironman
volume : 5:00 + ironman

23 Juin 2013  … 10 jours plus tard (j’avais oublié de cliqué sur Publish) …

donc 10 jours jours plus, Cublize c’est dejà loin, les 33h00 se sont transformées en 27h00, ce dimanche fut une bonne relache, 1H30 de VTT, 77puls de moyenne …).

Tiens, j’en profite pour donner quelques explications sur Cublize : j’ai déroulé le plan défini il y a 6 mois : bonne natation (dans les 40, ce qui confirme les progrés réalisés), bon vélo (6ièeme temps) en maintenant le cardio sous les 150 (moyenne 145 sur 93km), puis un démarrage en course à pied satisfaisant et un arret au 7ieme km alors que j’étais 6ieme. Raison : petite ampoule sur le talon et puis pas l’envie de se faire mal. 15jours apres Doussard et surtout 3 semaines avant l’objectif de la saison, cela aurait été trop gourmand.

 

Désormais, je rentre bien dans une phase de récup, amplement méritée et plus que nécessaire. Hier encore, le cardio était raplaplat. 5h00 de vélo, 113puls de moyenne, max 140 (si on enleve le 147 réalisé dans la premiere heure dans champagnier). J’en finis presque par en douter, en ai-je pas trop fait? Tout en se disant que je n’en ai pas fait assez. Toujours le meme dilemme….

Toujours est-il que les jeux sont faits, désormais fini les sorties longues, fini les séances de VMA, y’a plus qu’à dormir, manger (et bosser ! sic )  et maintenir des petites sorties pour garder la tonicité et vérifier que le Cardio remonte tranquillement.

Garmin connect – entrainements

Voici quelques idées d’entrainements pour le Home trainer :

– une fois paramétré dans Garmin connect, on peut transférer le plan sur sa montre, et il n’y a plus qu’à suivre !

j’ai fait des screenshots dans ce fichier, si ça peut vous aider :  Garmin_training.xls

Enjoy!

xavier

PS : j’ai cherché, mais c’est pas (encore??) possible de partager les entrainements avec des copains sur Garmin connect, donc vous devez refaire. Conseil : faire le premier, le plus compliqué, puis utiliser la fonction Duplicate pour créer les autres. Et donner des noms court afin de retrouver facilement des entrainements sur votre montre.

Triathlon et musculation

Cela fait quelques 2 ou 3 saisons que je me dis « Pour passer un palier, il faut que je me fasse un peu de muscu, comme ce que j’ai pu faire en cyclisme lorsque j’étais junior ».

Effectivement, à l’époque, tous les hivers, c’était « course à pied / muscu / sport co et circuit training ». On poussait un peu de fonte 2 ou 3 fois par semaine.

Mais depuis que je suis dans un club  de triathlon, j’ai jamais retrouvé ça et il faut avouer que avec la natation, la course à pied, c’est un peu compliqué pour un club de proposer des séances  de muscu en plus.

Néanmoins, convaincu qu’il faut en passer par là pour passer un palier et atteindre mon objectif de l’année (Frankfort), je me suis donc inscrit dans une salle de muscu à coté du boulot. Ouverture 7j/7, 6h00 23h00 … le top !

Mais maintenant … faut encore savoir quoi faire et pourquoi le faire. J’ai donc un peu parcouru le net et je vais essayer de vous donner une synthèse  sur l’élaboration de mon programme.

Premier point, pourquoi faire de la muscu, qu’est ce que j’en attends :

Les années passées, j’ai bossé l’aéro, donc augmentation de la VO2 ou VMA en course à pied et capacité de soutenir ces allures sur de longues distances. J’ai aussi bien progressé en technique sur la natation et la course à pied.

En natation, je vois bien que j’arrive a nager vite en m’appliquant (par exemple 100m en 1’15 en piscine avec une combinaison en restant appliqué sur la nage), mais ensuite, c’est dur d’enchainer et de maintenir la cadence. Le manque de force, fait que je finis par me désunir et du coup la technique de nage se dégrade.

En vélo, c’est pareil. J’arrive à aller vite, en tournant les jambes à 105tpm, alors que tous les pros sont plutot à 85/90tpm. Et de toutes les manières au bout d’un moment, j’ai toujours un gros coup de moins bien qui s’exprime par une grosse dérive cardiaque (au bout de 2 ou 3h00, la FC passe de 155 à 120).

Donc pour améliorer ces deux disciplines, je suis persuader que la muscu me fera beaucoup de bien. Il faut par contre rester vigilent à ne pas prendre trop de masse ce qui serait préjudisciable sur la course à pied.

Quel programme?

Suite à tout ce que j’ai pu lire, je pense qu’il faut :

  • Step 1 : période d’aclimatatoin : muscu sans poids (gainage, pompe, abdo, squat à vide…)
  • Step 2 : muscu avec poids faible. série type : 3×10 répétitions – 3/4 semaines (jusqu’à fin janvier) – 3 scéances par semaine
  • Step 3 : prise de force : série type 3×5 répétitions, charge max – 5/6 semaines (février – mi mars) – 3 scéances par semaine
  • Sep 3 bis : transfert vers les sports : natation avec plaquette et vélo : gros plateau
  • Step 4 : allongement des séries, 4×20, charge 80% max – mars/Avril) – 3 scéances par semaine
  • Step 5 : entretien :  3*20 – 70% – 1 scéances par semaine (toute le reste de l »année)

Quelques ressources :

mais aussi :

Allez, hop, c’est parti, on verra dans quelques mois les résultats.