Voici le co-CR MRJ-sebcvl :
Tout commença vers Décembre 2009 quand un peto ou un goupil annonca à la pistoch « eh les djeuns, ya un truc par équipe à Narbonne, venez un peu vous frotter sur nos formats ».
Résultat, les viejos se créent des incidents diplomatiques entre eux et les djeuns descendent sans stress…
Côté WE, tout commence samedi matin quand sam récolte tout le monde avec la caisse de loc. Le voyage se déroule essentiellement autour d’une discussion sur la diététique où xav et sam nous exposent leur science. The boss semble n’y rien connaître et nous annonce ‘cool, on bouffe au quick Mornas à midi ?’ : on pense tout de suite à « il nous fait une villena’… Mais force est de constater qu’à la pause de 13h, the boss va se chercher 2 énormes burgers + mélange ketchup-mayo et s’envoie ça tranquillou quand xav mange des pates froides en enlevant les peau de tomate et sam mange son repas micro-nutritionné par Bastié.
Arrivée au mobil’home, réunion avec Leader et sa muse, retrait des dossards puis c’est parti pour la reco de la boucle de bike.
Sortie du parc, 1km puis bosse de la clape sur 2-3km (+150m en étages), descente rapide, ligne droite à 48km/h (MRJ commence à stresser grave), puis retour au calme.
Revêtement nickel, ‘ca va envoyer du gros’ annonce xav, tandis que MRJ sue à grosse gouttes en secret tout en se rappelant des paroles saintes de klag’ ‘ca, c’est un parcours d’hommes forts… si t’es bien, c’est bien, si t’es mal, ben… t’es mal’… ;-))
La soirée et la nuit se passent bien, notamment pour xav qui avait perdu au tirage du ‘kikidortavecleronfleurdecublize’ car au final Theboss n’a pas ronflé. Probablement son repas à base de bière, melon, fromage et autres charcuteries l’aura un peu calmé.
En passant, nous découvrons la fabuleuse rencontre de sab et isa, les photos de nus de Bastié que Sam garde sous son oreiller, le test positif en direct de Aude (ce qui expliquera la nuit toute en sagesse de leader dans sa chambre).
Levé 7h du mat pour mettre les bikes avant 8h30 au parc le tout pour un départ à 12h02. Leader détruit les WC tandis que sam a droit à 4 feuilles de PQ maxi, dixit ‘Bastié.
MRJ lui va discrètement toutes les 30min aux WC pour pas grand chose, mais le stress de sauter dès le 1er tour de bike explique certains désagréments matinaux.
Dans le parc, nous découvrons que l’ensemble des triathlètes français partagent une expression commune : ‘ne fais pas ton villena !’ De Paris à Toulouse en passant par Marseille, nous entendons à chaque fois qu’un mec dit ‘eh, j’suis pas en forme’ un ‘arrêtes ! ne fais pas ton Villena !’ lui est répliqué tout de Go.
Incroyable ce prestige national du Goupil.
Bon, pour la course, je laisse la parole à The boss :
Le nom de l’équipe choisit sous le sceau du secret était Couval flag’s team…
nous avons été à deux doigts de la rebaptiser « Couval is the heavy flag of the team ».
En effet, dans l’eau Sam et MRJ fendaient les flots et je me suis retrouvé derrière eux deux à tenter de rester dans les jambes. Xav qui devait être le plus lent a finalement passé la nat sans encombre tandis qu’M’ric me poussait régulièrement (dur pour le moral)… En plus Sam faisait du dos devant… :'(On a quand même doublé deux équipes dans l’eau mais ça n’a pas arrangé notre organisation qui était déjà bien chamboulée.
Nous n’avons apparemment finalement concédé qu’une minute à notre pronostique : 31′ au lieu de 30 (à confirmer avec les résultats officiels qui ont du nous chronométrer à la sortie du parc à vélo)
Sur le vélo (3x27km) on est parti comme des balles mais ça a été vraiment extra. On a tout eu : équipe en ligne face au vent, en épi à droite, en épi à gauche, en paquet dans la montée, les ronds points négociés un peu plus vite à chaque fois… le revêtement était excellent sur 90% du parcours du coup on faisait des pointes à 48km/h sur le plat (pas tout le temps of course) et les deux premières descentes ont été enfilées entre 60 et 70km/h.
Il a fallu ralentir dans le dernier tour lors duquel nous avons eu le bonheur de constater que l’unique ravitaillement était à sec…
Sam et surtout Xav ont fait un gros gros boulot lors de cette partie de course.
A pied, Xav a eu des crampes d’estomac. Nous avons tenté de finir la course ensemble (on s’était fait doubler par de grosses équipes à vélo : on savait qu’on était pas dans la course au podium). Après 7km de souffrance Xav nous a donné notre bon de sortie : félicitations à lui de s’être accroché autant.
On a donc continué à 4 puis c’est Sam qui a indiqué qu’il ne pouvait pas accélérer. M’ric donnait le tempo et on s’est éloigné doucement (jusqu’à 50″ de Sam). Malheureusement Leader a pris un coup de bambou (après avoir poussé dans l’eau, tiré en vélo et repoussé à pied…). Il s’est battu comme un diable contre ce passage à vide mais a passé le relais à Sam qui dans son rythme d’ironman était remonté à notre niveau. En négative split il a même pu accélérer jusqu’à la ligne d’arrivée.
J’ai poussé nos deux camarades de course dans leurs retranchements et c’est plus que rincés que nous avons signés le 8ième chronos des 99 équipe engagées.
Un pur moment de bonheur, de souffrance, de cohésion et de solidarité vécu ensemble jusqu’au dernier mètre.
I-NOU-BLI-ABLE
Re MRJ :
Quelques anecdotes de la course :
Sur l’accélération de Leader sur du 14-15km/h à pied, Sam commenca à lacher. C’est alors que nous entendîmes un anglais lui crier ‘he, samkukaï, Stop doing your Villena !’ !!! Et ben Sam dit ‘OK, OK, j’suis découvert’ et est revenu quand Leader flanchait. Puis, sortant de sa poche son amulette à l’effigie de Bastié pour l’embrasser, accéléra miraculeusement jusqu’à l’arrivée.
Sur les transitions, Theboss fut le plus prompt, et ce malgré la difficulté qu’il rencontra à mettre dans sa besace un sandwich cervela-mayo et un kebab-sauce blanche qu’il ingurgita en ‘fumant la pipe’ lors de la CAP.
Moi, tout fier d’avoir passé la ligne dans les 3 finaux, en entendant le speaker crier ‘couval flag’s team, dont le capitaine seb couval a finit 30eme à Nice’ ai bien respecté la tradition puisque après 20min la tête dans les étoiles et le corps sous la couverture de survie, ai attendu le retour au mobil’home, la douche, le rangement, pour envoyer du gros (dixit xav’)…
oh, yavait bien 3 litres de liquide jaunâtre… la question restant ‘pourquoi jaunâtre alors que la boisson nrj était translucide et le coca noir ???’
Le mystère reste entier.
En tout cas, je confirme, et même si le long c’est vraiment trop long, ce fut une sacré belle journée fraternelle, et si je les chambre souvent, les viejos nous ont bien manqué pour pimenter le tout.