Encore une superbe course organisée au milimetre par nos amis outre-rhin. Pres de 1million de spectateurs, en particulier ma copine Delphine et mon vieux pote d’enfance Olivier !! Bref, de belles conditions pour réaliser une bonne perf.
Le voyage : départ le vendredi matin de grenoble, quelques 7heures plus tard, apres avoir roulé tantot à 100km/h en suisse puis 170 en allemagne, nous voila arrivés à Frankfort à 95km/h de moyenne finalement.
Sur place on retrouve rapidement Lionel et Marie avec qui nous partageons la chambre. Mon ancien président lorsque j’étais à l’ASVEL. Premier coup de chaud lors du briefing lors que je vois tous ces gaillards allemand, affutés comme des lâmes, bronzage ultra black qui démontre au moins 5000km de bike, et déjà, certains se balladent avec leur belle monture chaussée de lenticulaire et coiffés de casque de chrono. Difficile de garder la confiance, je me répète : surtout, reste concentré. Ca me fait ça à chaque fois, on sent que ici, les gars ne sont pas venus pour rigoler, c’est pas la coursette régionale du quartier.
Je sais au fond de moi que je vais tous les doubler, mais bon, le doute s’installe.
Samedi soir, idem, à la pasta party, du monde de partout, tous parés de leur dernier T-SHirt Finisher, venant des 4 coins du monde pour espérer décrocher le précieux césame hawaien.
APres une nuit agitée à l’auberge de jeunesse, en descendant les escaliers, je ressents une vive décharge dans le quadri. Tiens, comme au stage en Espagne apres avoir conduit la voiture. Pas d’inquiétude ça va passer. Mais apres un bon massage puis un tour de vélo, ça tire toujours, comme une crampe ou contraction permanente.
L’apres midi sera passée au dépot du matériel , la encore, bon coup de stresse en regardant les vélos des concurrents, c’est pire que l’Euro Bike (le salon avec toutes les nouveautés en terme de vélo), des p5, des SHiv, du Di2, des freins hydraulique et des lenticulaires de partout. C’est vraiment hallucinant la course à l’arme de guerre (…. bon je peux parler avec E118!!, bon eux, c’est pire encore!)
la soirée est passée en ville, petite biere entre amis, visite du village de départ et pasta party à l’auberge de jeunesse.
5h de sommeil plus tard, voila une longue journée qui démarre. J’avais tout préparer les affaires, le petit dej, le soir, il n’y a plus qu’à dérouler : d’abord le pied droit, puis le pied gauche, puis la montre, puis le sac …. bref on exécute le plan.
5h30 nous voila dans la navette direction le départ, un dernier bisous et hope, entrée dans la fosse, dans le parc à vélo pour enfiler la combinaison.
Je m’applique à faire un long échauffement d’au moins 20 minutes. Tandis que le départ est donné pour les Pro à 6h45, je commence à m’approcher de la ligne de départ, JL m’a dit de m’accrocher et d’etre ne premiere ligne. 7h00 : le coup de sifflet est donnée pour notre vague : 2500 furieux se dirigent vers une bouet placée pres de 1000m plus loin. Le virage resserre tout le monde, et autant au début j’avais bien nagé en ayant l’impression d’etre seul, autant je sens apres ce rétrécissement la pression montée. Je me prends d’ailleurs un grand coup par un autre concurrent. Heureusement que j’ai des lunettes souples.Je sors de l’eau pas trop essouflé, content d’avoir bien nagé et jette un coup d’oeil au chrono : 1h01 … flut … meme temps qu’il y a deux ans ou que l’an passé.
Bref je suis abonné à 1h01 … je réfléchirais l’an prochain à changer quelque chose, mais c’est pas encore ça. La différence par rapport aux années d’avant, c’est que je sors tres relâché.
Je grimpe la petite coté, et là, ma cuisse se remet à contracter, j’enfourche mon vélo et là c’est pire, j’arrive pas à pédaler. Je me dis à ce moment là que la journée sera longue… je décroche une dédale et commence des étirements, puis j’essaye de pédaler sur le petite plateau. Je commence meme à me faire doubler à vélo ….
mais finalcment, cette contracture ne m’embete pas trop, meme si elle est présente. Je la sens juste lorsque je relance en danseuse. Question vitessse et cardio, tout se passe impeccablement. Le cardio est à 140, ce qui ne m’empeche pas de maintenir le 38, 39 de moyenne sans trop forcer. C’est la premiere fois que je suis si bas en course : Klagenfurt : 148, Doussard : 152, Cublize : 145, mais cette fois, ci je suis convaincu que je suis dans le vrai : 140 c’est justement mon premier seuil ventilatoire, celui ou je ne produits aucun lactate. Finalement les kilometres passent, et je continue à doubler des triathletes par dizaine. C’est pas loins de 500 concurrent que je vais remmonter m’a-t-on dit !
le graph ci dessous montre les cadense aux alentours de 90, la fréquence cardiaque : 140 au début, 130 à la fin. et le profil vitessse moyenne par 10km.
… la suite et fin bientot.