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Bonne année!

Ca y est, c’est la reprise, et 2011 va etre une année de renouveau avec plein de projets.

2010 aura été une sacré année de rupture : arrêt du job de consultant, déménagement sur Grenoble et dernièrement rupture du contrat de mariage … je le vis comme un échec, mais il faut se faire à l’évidence, quand l’équilibre n’est plus là, ça sert à rien de continuer à consolider la maison, il faut mieux déménager …. bref, à partir de cette année je ne verrai ma pépette que le mercredi et un WE sur 2 et moitié des vacances.

Je viens d’ailleurs de finir une semaine de vacances avec ma fille à la neige, apprentissage du ski, glissade en luge et un peu de ski de fond pour moi, génial.

Depuis, reprise de l’entrainement, j’avais quand meme bien coupé depuis Nice Cannes, donc hier, ce fut la reprise, Petite scéance à pied le midi 6*2′ (4min/km) puis 2800m de nat le soir.

quelques objectifs à venir : Marathon d’Annecy le 17 Avril, objectif : finir sous 3h00, mais finir avant tout ! puis 25 juillet, Frankfort. Va falloir préparer tout ça, définir les étapes intermédiaires, un Half en Juin certainement … j’ai encore un bon mois pour peaufiner tout ça.

En tous les cas, je vous souhaite  à tous une bonne et excellente année 2011, sportive, équilibrée et rayonnante !

démarrage en roue libre

La reprise a démarrée, un peu de course à pied, de la natation mardi et vendredi matin et un peu de home trainer. Mais pour l’instant ça reste tres timide, j’ai en effet beaucoup de mal à sortir de l’engrenage boulot/dodo/boulot.

Il va bien falloir pourtant sortir la tête de l’eau et repartir avec le bon wagon, mais pour le moment c’est un peu dur dur au taf. Du coup, j’atteind meme pas les 5h00 /semaines.

L’entrainement natation est axé sur des séries avec le club, du classique quoi, et avec un attention particulière sur la technique de nage : allonger bien le bras droit, garder la tete relâchée bien bas, respirer avec un oeil dans l’eau, et rester gainer pour éviter de danser la salsa. Conclusion, faut que je fasse du gainage à sec et un peu de renforcement musculaire.

Côté course à pied, j’ai repris sur des scéances de VMA assez light, du 4’00/km sur 6*2min, ca passe tout seul ou bien du 12*300m 3’40 nickel aussi. Aucun problème de mollet pour l’instant, et des bonnes sensation. Le travail de l’automne pour le marathon perdu a payé.

Pour le home trainer, je vais repartir sur des trucs classiques : éducatifs, pyramide etc …

Faut désormais me trouver quelques objectifs intermédiaires pour jalonner la progression jusqu’à l’été. Tout reste à construire. Et puis j’ai un peu de mécanique en perpective pour repasser mon soloist en configuration route et finir de monter ma nouvelle monture E112.

Vacances et des news pour 2011

Et voila, les vacances de l’été 2010 sont déjà passées, 2 semaines, trop court, mais trop bon. Le temps de bien couper avec le boulot, de pouvoir suivre quelques étapes du tour de France, chapeau les frenchies! et puis quelques sorties de natation en mer et de course à pied. Rien de bien violent, mais juste un maintien en forme.

Désormais, retour à Grenoble, le boulot repart plein pot, et les entrainements devraient suivre. Ma belle mère étant là le mois d’Aout, la logistique du matin sera plus simple, et me devrait me permettre de m’entrainer dès potron minet … comme disait l’autre. (merci Pivot)

J’ai en effet un petit défit collectif et individuel à la fois : collectif car en septembre c’est un Half IM par équipe que je fais avec mes potes de l’Asvel et individuel car je vais devoir suivre les cadors de l’aquathlon ! Bref, pour la partie vélo, ça devrait aller, mais pour le reste, faut que je m’entraine sérieusement pour tenir !

RDV le 5 sept pour les résultats.


Quant à la saison 2011, j’ai craqué et j’ai pris un dossard pour l’IM de Frankfurt : 27 juillet 2011. Une petite idée derrière la tête : me faire plaisir avec la trentaine de potes de l’Asvel et aller y chercher un slot. Les années précédentes, il fallait en moyenne faire moins de 9h20 pour avoir le précieux césame … y’a plus qu’à !

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La reprise et objectifs 2010

Ca y est, le printemps revient et les entrainements au chaud également. J’arrive également à m’organiser le midi pour aller courir.

Pour le moment,  c’est reprise

  • sur la natation avec le club d’Echirolles.
  • sur le vélo : Home Trainer, toujours le travail vélocité mais aussi puissance (51×14 – 70 tpm – 4*5 min) et un peu de reprise sur la route
  • sur la course à pied, je règle petit à petit mes problèmes de mollet par des nouvelles scéances de VMA « light » : 10* (1min vélocité /30″recup)

sur la Course à Pied, l’idée m’est venu après la lecture d’un article traitant de la vélocité à vélo: la vélocité permet avec un gros coeur d’aller vite meme si on n’a pas une grosse force musculaire. J’essaye donc de travailler en course à pied la vélocité : nombre de pas / seconde pour faire monter le coeur sans trop tirer sur les articulations et les muscules : donc c’est du montée de genoux, de la vitesse etc …   Je viens juste de commencer, mais j’ai l’impression de ne pas avoir de séquelles

Quant aux objectifs pour la saison, je vais me préparer pour le 20 juin : Le LD du tri sapin : en plus c’est la sortie club avec l’Asvel donc ça va être bien sympathique ! Mon goupil, si tu me lis, y’a une pizza ou un saucisson en jeu, non? Pour le moment, je suis loin du niveau cible, mais je vais y revenir tranquillement, en misant cette année surtout sur la course à pied.


Mutation

2010 sera l’année des mutations, j’ai commencé par une mutation professionnelle, ou plutôt une démission. Je travaille désormais sur Grenoble, et j’ai changé de branche, après 8 ans dans le consulting, je passe du côté de l’entreprise.

Ca nous amène du côté des mutations sportives, je vais quitte l’Asvel à la fin de l’année et vais prendre une licence à l’ALE d’Echirolles. C’est en cours …

Questions objectifs sportifs, rien de bien fixer pour l’instant, je me tate un peu pour une épreuve longue Cublize fin juin et puis le Half par équipe début septembre.

Tout ça dépendra de ma capacité à m’organiser pour m’entrainer, faire mon boulot, assurer à la maison … bref, trouver mon équilibre. A suivre donc.

Check list Affaires pour une compétition de Triathlon

Pour aller à l’essentiel : le document Check list affaire de triathlon  à télécharger et  imprimer :

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S’il manque que quelque chose, envoyez moi un message !

 

 

Natation :

  • Maillot de bain / trifonction
  • lunettes
  • serviette
  • combinaison de natation
  • bonnet de bain
  • crème solaire
  • vaseline / huile d’amande douce / crème NOX

Vélo :

  • casque
  • chaussures de vélo
  • élastique pour transition
  • chaussettes
  • sur-chaussures si triathlon début de saison (vieille sur chaussures coupées pour laisser dépasser juste les attaches)
  • cuissard
  • maillot de vélo
  • gants
  • lunettes de vélo
  • kit de répartion pneu
  • trousse à outils
  • pompe
  • lubrifiant à chaine

Course à pied :

  • chaussures
  • chaussettes ou talc pour mettre dans les chaussures
  • sac plastique pour protéger les chaussures si condition humides
  • short
  • maillot de corps
  • casquette
  • lunette de soleil
  • chaussettes de compression

divers :

  • porte dossard, épingle
  • Compteur/cardio
  • numéro de la course
  • information sur la course
  • stylo
  • carte d’identité / passeport
  • espèce / carte de crédit
  • sandale / tongues pour apres course
  • deuxieme paire de running pour l’échauffement sur les triathlon sprint par équipe (car les chaussures de courses sont souvent bloquées dans le parc à vélo)
  • trousse de 1er secours / bandages
  • vitamines
  • boisson énergétiques
  • gels / barres énergétiques
  • eau gazeuse pour la récup
  • veste du club
  • … et un très gros sac pour y mettre tout le matos !!!

Retour de vacances …

6 semaines déjà que Klagenfurt est passé. S’il fallait repartir demain pour 3.8, 180, 42 … je dirai non, je ne m’en sens pas du tout capable. 6 semaines de coupure ont sûrement du remettre l’organisme d’équerre. La semaine après Klag j’ai tenté de courir 1h00 et j’avais eu des douleurs à la hanche gauche, Rémy mon osthéo m’a conseillé de laisser tout ça au repos.

J’ai hâte tout de même de reprendre un peu une activité physique, un peu de natation, un peu de vélo … mais en ce moment, avec les chaleurs lyonnaises : 39°C à l’ombre, la motivation n’y est pas. Il faudra tout de même bien s’y recoller un peu, car je suis inscrit sur le Courte Distance d’Aix les Bains le 13 septembre.



Dernière semaine

Ca y est, l’autriche n’a jamais été aussi proche.

Je me suis étonné sur ces 6 dernières semaines, j’ai réalisé presque 15h00 d’entrainement par semaine, merci à Nathalie, ses parents, ma famille de m’avoir permis d’être dans ces conditions idéales. Je pensais augmenter un peu les volumes le dernier mois, mais pas autant. Finalement tout c’est bien goupillé.

Résultat : je n’ai jamais été aussi bien dans les trois sports, le matériel est bien rôdé, j’ai hâte d’y être.

Il faut par contre que je me ménage un peu cette semaine, faire des provisions de sommeil, de glycogène aussi.

Le programme de la dernière semaine :

  • lundi : Home Trainer 1h00 / alimentation légume fruits
  • mardi : Piscine 1h00 / alimentation légume fruits
  • mercredi : Repos / alimentation du soir : pate/riz
  • jeudi : Home Trainer 1h00 / alimentation pate/riz+ malto
  • vendredi voyage : Repas / alimentation pate / riz – pasta party le soir + malto
  • samedi : 30kil vélo / alimentation pate / riz + malto
  • dimanche : course
  • lundi : voyage retour / repos

D’ailleurs, il faut encore que je fasse quelques courses :

  • pharmacie : arnica + antigrippe – à prendre en prévention
  • malto pour l’avant course
  • boisson de récup (ça j’ai)
  • gel au malto : 3
  • powerbar : à prendre sur place
  • gel rapide : 3 + à prendre sur place
  • boisson énergétique : je prendrai la boissson de l’organisation

Le plan de course (chrono / intensité / vitesse)

  • natation : FC145 : environ 1h05 sortie du parc
  • vélo : FC 143 au début, puis FC148 voir 152 ensuite – vitesse : 37km/h temps attendu : 5h00
  • course à pied : FC 145 début puis 150/155 sur le second semi – vitesse 4’35 au début, puis  on essaye d’accélérer temps attendu : 3’30
  • bien sûr, ce ne sont que des chiffres, le but est de perdre le moins de temps possible par rapport à ces temps « idéaux », mais  je pense que passer sous les 10h00 est largement à ma portée sauf si je gère mal, que je pars trop vite en natation ou à vélo, que j’ai des problèmes d’alimentation etc ….
  • Y’a plus qu’à !!


Comment soigner ses pieds et ses ampoules

J’ouvre un petit post pour stocker quelques recherches sur le sujet « soin des pieds et ampoules ».

En effet, je me traine des ampoules et de la corne mal placée sous le pied depuis de trop long mois (voir année) et ce WE,  en courant avec de mauvaises chaussettes, j’ai choppé une mauvaise ampoule.

Je suis allé sur le net, chez kikourou chercher des infos et au final, je crois avoir quelques pistes à explorer :

  • pour soigner une ampoule : aspiration du liquide à la seringue et remplacement par de l’éosine ==> c’est la solution qui marche le mieux (testé et aprouvé !!)
  • compeed, bebanthene ou vaseline pour recourir par dessus
  • frotter avec du jus de citron pour préparer le pied sur les zones de frottement
  • crème Nok pour éviter les frottements
  • hydrater souvent les pieds avec des crèmes le soir
  • courir avec de bonnes chaussettes (par ex: la gamme 900 de chez Décathlon)

Liens vers les posts intéressant que j’ai trouvés  :

  • http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?t=12357
  • http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?t=1535

 

Comment reconnaitre un triathlete

Extrait du forum du club … lui meme extrait de facebook

Vous savez que vous êtes un triathlète quand …

Lorsqu’on vous a demandé votre âge , vous avez répondu 20-24.

Lorsqu’on vous a demandé combien de temps vous vous êtes entrainé aujourd’hui la réponse est trois à quatre heures.

Votre entrainement est plus limité par votre temps disponible que par vos capacités physiques.

Votre première pensée quand vous vous réveillez est de savoir à quelle hauteur est votre fréquence cardiaque de repos .

Vous partez courir même si il y a un orage et vous aimez être mouillé et sale.

Tu crois qu’il est naturel de faire “tes besoins naturels” derrière un arbre dans la forêt.

Vous prenez part à un défi entreprise afin d’améliorer votre vitesse de base.

Vous partez pour un 5 kms de récupération juste apres 5kms course pour appeler çà une session d’entrainement .

Vous considérez travail, le temps de récupération entre les entrainements .

Quelque chose de dur entre les jambes est habituellement un pull-buoy

Vous avez une bouteille d’eau quand vous conduisez votre voiture.

Vous avez oublié la façon de boire dans des gobelets.

Vous passez 2 semaines de vos vacances annuelles dans des stages d’entrainement.

Vous savez combien de grammes de proteines contient chaque barre énergétique .

Vous envisagez sérieusement la demande de naturalisation, au Tonga, au Yémen ou auTschad afin que vous puissiez participer aux jeux olympiques.

Lorsque les gens vous demandent si vous êtes capable de courir un semi-marathon , vous vous sentez insulté.

En été, vos jambes sont mieux rasées que celles de votre copine.

En hiver, vos jambes sont encore mieux rasées que celle de votre copine .

Vous avez besoin d’une photo pour une demande d’emploi et il ne vous reste que des photos de courses.

Vous utilisez vos T-shirts offerts par les triathlons pour nettoyer votre vélo.

Le parfum que vous portez à longueur de journée sent le chlore .

Vous avez pris plus de douches dans un vestiaire que chez vous.

Le chien court et se cache quand vous sortez la laisse!

Tu crois qu’il n’y a que deux saisons au cours de l’année , course et repos .

Vous rasez beaucoup trop de parties de votre corps pour un mec.

Vous ne savez pas changer l’huile dans votre voiture, mais vous pouvez entièrement remonter votre vélo en 45 minutes .

Vous dépensez plus d’argent dans votre entraînement et vos vêtements de course que dans vos vêtements de tous les jours .

Quand vous voyez une dame arroser ses fleurs , vous lui demandez si vous pouvez emprunter le tuyau d’arrosage pendant une minute afin que vous puissiez remplir vos bidons.

Vous nettoyez votre vélo plus souvent que votre voiture .

Votre voiture ressemble à un vestiaire.

Vous avez tout ce qu’il faut dans votre voiture pour être prêt en cas de séance d’opportunité de caser une séance natation, vélo ou course à pied.

Lorsqu’on vous demande de tondre la pelouse par 35°, vous dites qu’il fait trop chaud pour le faire , mais une heure plus tard, vous allez faire la sortie longue de la semaine parce que c’est tellement agréable.

Vous dites à vos collègues que vous vous apprêtez à aller faire une sortie longue dimanche et vous espérez juste qu’ils savent de quoi vous parlez.

Quand un collègue vous demande si vous courez ce week-end, vous dites «oui, mais je vais juste gérer un 10k, donc ce n’est pas VRAIMENT une course”.

Vous considérez Powerbar comme l’un des quatre groupes alimentaires.

Vous avez beaucoup de bouteilles d’eau, épingles et de t-shirts chez vous.

Vous allez récuperer le lendemain d’une course à l’entrainement natation avec le numéro de course toujours tatoué sur le bras et la jambe .

Vous avez du mal à faire un déjeuner en dessous de 2000 calories.

Vous avez un vélo de 4000€ accroché sur le toit de votre voiture qui coute 2000€.

Au lieu de Marie Claire, Cosmo… vous avez des tas de Triathlète dans vos WC.

Vous dites bonjour aux cyclistes que vous croisez et si il ne repond pas , c’est qu’il est un pur cycliste , le triathlète est amical pour vous.

Vous n’avez pas un, ni deux, mais trois anneaux de traces chaînes permanentes sur votre mollet droit l’été.

Vous ne savez pas quel tee-shirt d’Ironman vous allez porter sur votre prochaine course .

Vous avez beaucoup plus de paires de chaussures courses à pied dans votre armoire que votre femme a de chaussures de ville .

La combinaison que vous portez à Aquaman sur le torse.

Vous portez votre moniteur de fréquence cardiaque au cours de rapports sexuels ….

… Et vous essayez de rester dans la bonne zone !!!

Vous apportez des bouteilles d’eau à une soirée , afin que vous soyez bien hydraté pour la longue CAP du lendemain matin . Tout le monde lors de la fête a également amené sa propre bouteille d’eau parce que vous n’avez pas une vie sociale en dehors du triathlon. Ah oui, et ils sont tous arrrivés à 19 h et partis à 22h.

Votre société annonce la fermeture obligatoire non rémunérée du Vendredi tout au long de l’été afin de réduire leurs coûts et votre réponse est “super maintenant je peux faire deux long entraînements sur le week-end et avoir une journée de repos.”

Vous pouvez demander à votre mère ,votre sœur ,votre femme des conseils pour … s’épiler .

Impossible c’est elle qui vous demande conseil !

Vous dites que vous êtes allés à une course le week-end dernier … et quelqu’un répond: “course à pied ou le vélo”, et vous êtes obligé d’expliquer à nouveau ….

Vos collègues de travail vous surprennent avec un menu XL du Macdo , et vous avec un large sourire leur expliquez que vous n’aurez aucun probleme pour le digérer .

Vous portez votre maillot de bain sous vos vêtements de travail pour faire un changement rapide et avoir le temps de faire toute votre séance .


Faire rimer entraînement et bien être

Source :  http://www.triathlon-live.info/html/index.php?page=3&page_id=1970

Mickael SAINT-AYES, Conseiller sportif, mickael.saint-ayes@wanadoo.fr

Faire rimer entraînement et bien être

La lassitude de l’hiver, le manque de compétitions sont là et pourtant nous continuons à braver le froid, la nuit et le mauvais temps.

Mais pour nous autres, pratiquants assidus s’entraînant tous les jours quelque soit l’heure, la météo, le lieu sommes des sujets sans cesse en quête d’un idéal, comme le souligne justement J. Birouste : « Physiquement et mentalement, (nous) recherchons l’idéal de la netteté et sommes tenu par la question de la limite, par le désir d’aller au point idéalement juste et harmonieux, par le goût du but à atteindre ».

Mais vu de l’extérieur, cette quête de la perfection est parfois incomprise par notre entourage non pratiquant. Nous leur donnons une impression de dépendance vis à vis de notre activité ; des adeptes d’une pratique individualiste, répétitive et monotone, sans grand intérêt (« Tu cours après quoi ? »), demandant un investissement conséquent, un dépassement de ses limites et engendrant à terme une usure prématuré de son organisme (« Tu verras tes genoux et ton dos quand tu auras 50 ans ! »).

En effet nous pouvons nous demander ce qui fait nager, rouler et courir le triathlète ? Ce qui pousse les compétiteurs d’IronMAn à enchaîner des journées d’entraînement d’enfer ? Ce qui nous oblige à nous entraîner tous les jours pour ne pas avoir mauvaise conscience d’avoir loupé un entraînement par manque d’envie ou de temps ? Autant de questions et bien d’autres encore qui nous amène à nous interroger sur ce qui nous motive au quotidien. Ce que les non pratiquants ne comprennent pas et ne peuvent pas comprendre.

La réponse est simple LE BIEN ETRE ! Sans lui rien n’est possible. Même si cela peut sembler paradoxal de faire rimer entraînement, compétition et bien être lorsque l’on voit la somme des contraintes quotidiennes que nous nous imposons. Il faut bien reconnaître que c’est la source à laquelle nous nous abreuvons tous. Ce plaisir est discret mais efficace et omniprésent. Il existe en nous et est présent dans chaque goutte de sueur.

Scientifiquement, il est reconnu depuis les années 70 que l’activité sportive a un pouvoir euphorisant sur l’organisme par la sécrétion de molécules semblables à la morphine et de leurs effets sur certaines zones du cerveau. L’organisme est donc capable de moduler plus ou moins efficacement sa perception de la douleur et du plaisir par la fabrication de molécules des familles des enképhalines, endorphines et dynorphines. Néanmoins nous ne pouvons résumer la problématique du bien être provoquée par la pratique sportive à la seule influence de ces dérivés de la morphine. En effet au delà de ces conceptions scientifiques indéniables, nous pouvons admettre très facilement qu’il existe des raisons bien plus pragmatiques qui nous poussent à nous mouvoir au quotidien.

Pour nous autres passionnés, le triathlon qu’il soit envisagé par le versant de la compétition, de la découverte, du plaisir, de l’entretien nous permet de découvrir le monde, d’échanger avec d’autres, de connaître son organisme et de le respecter et enfin et surtout de trouver un équilibre et un épanouissement au quotidien. Cette vision de la pratique sportive, complètement indifférente des non pratiquants nous permet de trouver un bien être au quotidien dans notre pratique préférée.
Même si les premières compétitions commencent à se rapprocher, il faut savoir faire un bilan intermédiaire sur tout le travail hivernal déjà réalisé. Pour ceux, qui en cette fin d’année commence à sentir les effets de la lassitude et de la fatigue physique et psychologique, c’est le moment de faire rimer entraînement avec coupures, petites vacances, familles et découvertes. La priorité n’est plus au travail de son potentiel mais simplement à la recharge des batteries. Cette autre vision de la pratique est primordiale avant de se relancer dans une autre période d’entraînement. L’entraînement se base au quotidien par une alternance du travail avec le repos. Ce dualisme doit également trouver sa place à l’échelle de la saison. Le mieux étant de se l’appliquer dès lors que notre organisme nous le fait ressentir. La persévérance est un facteur essentiel de performance pour nous autres, mais il ne faut pas la retourner contre nous en voulant continuer des phases d’entraînement trop longues alors que notre organisme nous demande de ralentir. Car ce dernier ne nous le demande pas vraiment. Il nous le fait comprendre par le biais de la blessure. Le bien être passe par la décompression et l’oubli de l’obligation d’entraînement. Savoir faire rimer entraînement-famille-vacances permet de reconstituer les batteries et de partager ce moment d’équilibre avec tout son entourage. Quel plaisir d’aller faire une balade en raquette au grand air alpin avant de prendre un déjeuner typiquement savoyard et d’enchaîner avec une séance de farniente.

Pour les autres, ceux chez qui les sensations commencent à arriver c’est peut être le moment d’envisager d’autres types de pratique avec le cross, le cyclo-cross, le duathlon des neiges et/ou d’aquathlon. Le calendrier y est parfaitement adapté. De surcroit, notre potentiel développé de façon complète nous permet sans grand soucis et sans nous demander une grosse préparation spécifique d’aborder de nouvelles pratiques. S’essayer, aller voir autre chose sont autant de moyens de découvrir la pluralité de notre activité. Le triathlon ne peut rimer en permanence avec recherche de son optimal. Savoir aller voir ailleurs par moment nous permet d’apprendre et d’aborder les compétitions de façon différentes ; sans pression. Lors d’une nouvelle pratique, nous sommes beaucoup plus passifs. Nous vivons la compétition du début à la fin sans l’obligation de résultat même si celui-ci revient vite. Et quel plaisir d’avoir découvert une autre pratique et une autre approche de la compétition et du triathlon !

Si nous considérons la notion de bien être par un versant plus physiologique, notre pratique quotidienne nous permet de connaître le fonctionnement de notre organisme. Au fur et à mesure des entraînements, des mois et des années, nous savons comment réagit notre organisme, combien de temps de récupération il lui faut, dans quelles limites nous pouvons le solliciter, à quels moments de la saison nous serons en forme ou au contraire fatigués. Cette attention particulière que nous lui portons semble très logique car s’est belle et bien lui qui nous permet de nous mouvoir. C’est notre instrument de plaisir ! Son non respect serait une aberration ! Cette impression de narcissisme que nous pouvons parfois donner autour de nous est souvent critiqué par les non pratiquants ; jaloux de notre bien être physique et psychologique.
S’il est vrai que nous sollicitons notre organisme au delà de la norme, même si celui-ci est avant tout fait pour se mouvoir et ne pas rester immobile, nous en prenons soin. Nous sommes les premiers à réaliser des prises de sang pour contrôler des composantes telles que le Fer, le Potassium, le Calcium, le Magnésium autant d’éléments biochimiques essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Mais lors de ces analyses sanguines nous  contrôlons également des composantes beaucoup plus communes telles le Cholestérol, la Glycémie ou encore l’Acide Urique. Ce suivi au quotidien nous permet d’anticiper toutes variations dangereuses ; nous faisons de la prévention et non pas du curatif !
Nous savons également adapter notre alimentation aux exigences de notre pratique et aux demandes de notre organisme. Même si cette attitude peut paraître vue de l’extérieure comme une restriction alimentaire, il est un simple régime alimentaire adapté aux particularités de chacun. Nous ne nous privons pas, même en cette période festive sinon nous ne pourrions pas faire ce que nous faisons tous les jours. Nous faisons simplement attention à notre assiette ; il n’y a pas de mal à cela ! La lutte contre l’obésité ne fait pas partie de nos préoccupations, ni même celle contre l’anorexie.

Après de bonnes séances d’entraînement le sommeil vient tout seul. Il est complet est récupérateur. Pas besoin de somnifères pour s’endormir, ni stimulants pour se réveiller le lendemain. Notre activité quotidienne permet une autorégulation de notre organisme. Il nous demande de dormir, de bien manger, de récupérer, si nous l’écoutons et le respectons le bien être est omniprésent. Cette correspondance entre ce qu’il nous demande et ce que nous lui demandons permet d’éprouver un plaisir permanent lors des entraînements.

Le bien être peut également se définir dans notre approche du triathlon par l’équilibre entre les contraintes professionnelles et familiales et le pouvoir déstressant de la pratique notamment en groupe. Mais aussi dans la recherche d’un certain épanouissement personnel. Ce petit moment de déconnexion de la journée, nous permet à chacun d’oublier ou momentanément de mettre de coté nos petits soucis quotidiens. Savoir les partager avec d’autres, ne pas les accumuler, se lâcher en se donnant à 100% sur la séance permet d’envisager la vie d’une autre façon. Nous savons que nous sommes capables. Nous savons nous investir à l’entraînement pour réaliser nos objectifs sportifs. Nous en faisons de même dans notre activité professionnelle quotidienne. Quand nous sommes compétiteurs, quand nous nous investissons dans notre projet sportif nous en faisons autant vis à vis de notre métier et notre entourage. Cet investissement, cet épanouissement et cet équilibre nous permet de repartir chaque soir de l’entraînement totalement soulagé et satisfait de s’être bien entraîné même si en arrivant au vestiaire une heure plus tôt la motivation n’était pas forcément présente. L’effet groupe, respect de son plan d’entraînement sont autant de facteurs permettant de se sentir bien après les séances. Sinon pourquoi y aurait-il autant de cadres d’entreprise, soumis à une certaine pression professionnelle qui se mettent à la pratique sportive dans le seul but de trouver un palliatif à leurs contraintes quotidiennes. Ils viennent chercher une certaine déconnexion de la réalité momentanée et ces sensations de bien être.

Les effets idéaux que nous attribuons dans cet éditorial à notre vision du triathlon c’est à dire une pratique sportive permettant de découvrir le monde, d’échanger avec d’autres, de connaître son organisme et de le respecter et enfin et surtout de trouver un équilibre et un épanouissement au quotidien peut très facilement être mis à mal dès lors que nous franchissons ses mêmes limites. Le surentraînement, le dopage, la tricherie, l’individualisme ne sont pas si loin que cela. Il ne faut pas se masquer la vue ! Nous n’envisageons pas tous le triathlon de la même façon.
Néanmoins, en se fixant comme ligne de conduite le recherche du bien être dans notre pratique quotidienne lors des entraînements ou en compétitions nous ne pourrons en ressortir que grandis.
Mickael SAINT-AYES, Conseiller sportif, mickael.saint-ayes@wanadoo.fr

Création du blog

Un rapide premier article pour démarrer ce blog.

Je vais parler surtout sport et triathlon dans ce cyber espace d’expression publique 😉 Le but est surtout d’avoir un fil rouge pour me suivre et m’aider à être prêt pour cet été.
Pour la petite histoire, j’ai commencé le triathlon il y a 15 ans, mais sans jamais en faire pendant 10 ans … kezako?

Bah, oui, en voyant l’ironman d’embrun en 1992, ça m’a décidé à m’inscrire au vélo pour voir ce que je valais, j’y suis resté d’ailleurs. Et après quelques années de cyclisme, puis d’étude c’est en 2003 que je prends ma première licence de triathlon à Paris.

Ah Paris ! C’est pas le meilleur endroit du monde pour s’entrainer : les piscines sont petites et les créneaux horaires sont blindés – résultat : 1h00 le jeudi soir à 21h00 dans un bassin de 25m. et pour le vélo, c’est soit l’hippodrome de Longchamp à tourner en rond, soit 2h00 entre les voitures pour espérer voir un brin de route départementale en vallée de Chevreuse …. ça ne me manque pas!
Et en 2005, de retour sur Lyon, je repends une licence à l’ASVELTRI, un peu par hasard car c’est le club de notre commune, et mais je ne suis pas mal tombé car les gens sont vraiment sympas.

J’ai eu une année de déroute en 2007, à errer sans licence entre le parc de la tête d’or et les lignes d’eau le samedi matin, à m’inscrire quand même en non licencié à Annecy (80eur d’inscription! … pour fêter mes 30 ans), mais ça m’a permis de comprendre que j’avais vraiment besoin d’une structure, de partenaires d’entrainements, c’est quand même plus sympas à plusieurs.

Donc depuis, j’ai repris une licence et je me suis même inscrit sur l’épreuve qui m’avait attiré à mes début, l’ironman. Donc 2009 sera l’année du grand saut vers l’inconnu.