Compte rendu Marathon Nice-Cannes

Ca y est, c’est fini, et je dois bien avouer qu’entre la théorie et la pratique et bien il y a un sacré gap parfois…

Le WE avait superbement commencé, par un vision paradisiaque du vercors enneigé et éclairé entre deux gros nuages gris. Ensuite récupération de mes co-voituriers à Valence Sud, petit trajet sans encombre ponctué de nombreux échanges d’expériences et annecdotes sportives, merci CC, Sylvie et Bouli, voyage tres sympa.

On récupère les dossards, nuité chez le beau frere d’un copain, soirée dans un cadre inoubliable, belle victoire du 15 de France contre les Fidji. 5h00 du matin, le réveil sonne, dernier repas avant le départ.

Les conditions météo s’annoncent top, petits nuages, 15°C, pas de vent, on est dans le parc avec le ballon des 3h00, à coté il y a le groupe championnat de France et quelques keynian qui se disputeront la victoire en 2h10.

Je pars comme prévu à un peu plus de 15,5 à l’heure, la fréquence cardiaque monte et se stabilise vers 170, +5 par rapport à la normale, je ne m’affole pas, c’est lié à la récupération de la dernière semaine.

Je passe le semi en 1h21, puis vers le 26ième, je sens que la fin sera dure, j’insiste, passe le 30ième en 1h59, (presque comme prévu, j’avais prédit 2h00), mais ensuite, j’ai commencé à comprendre ma douleur et à comprendre ce qu’est le fameux mur du 33 ou 35ième … moi ce sera le 34ième.  Je m’arrete au ravito mais n’arrive pas à redémarrer, je repars tant bien que mal, mais m’arrete ensuite et là impossible de courir, marcher devient également presque impossible. et je ne me vois pas rallier l’arrivée en marchant ou boitant. Faut parfois etre raisonnable. Pascal et Marie sont au bord de la route avec le 806 à ce moment là, la tentation est trop grande, je bache lamentablement, mais humblement quand meme. Il faut parfois se rendre l’évidence et s’avoué vaincu. Le marathon, ça se respecte.

Je connaissais les pannes d’essence : les bonnes vieilles hypo, les crampes localisées, mais là, « le mur » c’est encore différent. C’est comme une crampe généralisée qui fait qu’on a l’impression qu’on a les fils qui se touchent. Impossible d’avance, tel un robot déréglé.

Donc oui, entre la théorie, « je pars à 15 sur 2h00 puis au pire je rentre à 12 à l’heure » et la pratique « moteur HS » … et bien y’a un sacré écart … c’est comme ça qu’on apprend.

Conclusion, la prochaine fois (surement Annecy en Avril 2011), je me préparerai un peu mieux, plus de sortie longue, un peu moins moins de vitesse, plus d’allure marathon (merci Yo pour le plan d’entrainement) et la volonté de finir. Pas de regret, ce qui ne tue pas rend plus fort, comme dit un copain, mais juste plein de rêves et de nouveaux projets. A refaire.

En attendant, j’essaye de soigner mes orteils explosés (faudrait que je trouve une solution, car ça fait vraiment mal), et de retrouver mes jambes, car pour le moment je les ai troquées contre deux bout de bois ! Merci à tous ceux et celles qui m’ont envoyés des messages ou pensée, j’espère ne pas vous avoir trop déçu, la prochaine fois sera la bonne, promis 😉

2 réflexions sur « Compte rendu Marathon Nice-Cannes »

  1. Hello Xavier,

    Très bon compte rendu. Enfin je comprend que tu es craqué, sur marathon quand on parle de mur c’est vraiment « Le Mur », à Paris pour mettre l’ambiance il te mette une énorme arche avec marqué dessu mur du 35ème km, c’est que vraiment il ne faut pas l’oublié.
    Tu peux reprendre l’entrainement pour t’aligner sur le marathon d’annecy, mais pour cela penses à faire des footing cool, à frèquence cardiaque au allentour de 125-130 puls. Tu peux aller jusque 2h30 au delà ce n’est pas la peine.
    Gardes de la vitesse avec des séances de VMA et surtout beaucoup de footing avec des allures marathon allant de 10 à 20min.
    Avec tout ça tu devrais aller sous les 3h00 voir même atteindre les 2h50….Ne pas griller son allure au départ d’un marathon est super important…
    Courage et bon entrainement.
    Bise Nath

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