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Ca sent le cocotier …

et oui, les semaines ont passées, les unes apres les autres, j’ai déroulé le plan prévu. En moyenne 11h00/semaines sauf S-2 et S-4 à 21h00. Nettement plus reposé qu’avant Frankfurt, pour cause, je n’ai pas vraiment couru depuis, à part Paladru.

Les préparatifs de départ s’annoncent : emballage et démontage du vélo, valise, recherche dans tout l’appart du passeport (un classique!), impression de l’Esta, chercher une solution pour etre avant 5h00 du mat à l’aéroport sachant que la premiere navette m’y amène à 5h05, préparation des bagages, sans oublier appareil photo, guide du routard, trousse à pharmacie d’apres course,  des tongues, une gortex …

Pour revenir sur la prépa, on va dire que ça s’est plutot bien passé, pas de bobos, 3 bonnes sorties foncier à vélo, 2 sorties derrière mon papa et sa 125, 2 bonnes sorties à pied de 30km avec des copaines (Raph sortie 1, Laurent sortie 2), une reprise en ce moment de la natation avec le club, un peu tardif, mais bon, ça va le faire.

Le plan de bataille sera donc :

* natation : nager comme je peux, ne pas espérer sortir devant, plutot essayer de ne pas se faire trop chahuter, ça devrait donner 1h10 / 1h15

* vélo : pas d’idée sur le temps, à cause du vent et du parcours que je ne connais pas, mais une stratégie identique à Frankfurt : poser le cardio, s’économiser, et rester concentré. Je pense tout de même taper un peu plus haut qu’à Frankfurt, 140/142puls max 147 car sur les dernières sorties, je montais facilement au dessus de 150, ce que je n’arrivais pas en juillet.

* marathon : partir légèrement moins vite qu’à Frankfurt, base de départ 4’25 au km, soit une base de 3h07 sur le marathon, ensuite il faudra gérer les aléas, la chaleur, l’alimentation etc …  S’obliger à s’alimenter dès les 5 premiers kilomètre, lorsque je suis encore lucide, car plus tard cela devient plus difficile, moins d’envie et au final c’est la chute infernale.

Je sais qu’il y aura beaucoup de monde connecté sur http://ironmanlive.com pour me suivre, d’ailleurs mon numéro de dossard c’est le : 1537   Ca va me motiver à aller jusqu’au bout, ne rien lacher et, comme dirait JJG, aller au bout de mes rêves, où la raison s’achève …

Je décolle le lundi matin, Delphine me rejoint le mercredi soir sur place. Et apres la course, à nous le repos bien mérité, les randos, kayak de mer, nage avec les tortues, le levé du soleil au sommet du volcan etc…  ça va etre trop bien!!

IM Frankfurt 2013 – suite et fin

pour ceux qui ont loupé les deux premiers épisodes :

natation, je me bats un peu avec les teutons qui rivalisent à coup de pied, vélo, je me bats toujours, mais contre ma guibole qui se contracte toute seule. Apres un peu moins de 6heures d’effort me voila de retour pour chausser les runnings.

 

Entre temps j’ai pu croiser Delphine, Olivier, Valérie, déchainés derriere les barrieres,  et sortie de la tente de transition, je les retrouve à nouveau, ça donne la motivation. Mais rapidement, le Garmin me rappelle à l’ordre, plus de 15km/h, ça ne va la tete!!, bref, je me calme, je laisse passer l’euphorie et me calle pour une séance de VMA longue dictée par le Garmin (montre GPS pour les novices),  21*2000 sans récup.

 

la fin est dure dure …

ScreenShot6125

Les premières séries se déroulent bien mais vers la 10ieme, ça commence à etre sur, voir le graph ci dessous

Je ne cesse de me répéter : « le plus dur c’est de s’arréter », merci manu – « allez xav, ne lache rien, tu vas au bout », merci olivier et à chaque fois que je baissais un peu les bras, je me disais que si tous ceux qui étaient derriere leur PC ce jour là pouvait etre là, et bien ça ferait un paquet de monde que je n’ai pas le droit de décevoir, bref, the show must go on. Meme si ma guibolle continue de tirer que les autres muscles et tendons commencent à se raidir, il faut aller au bout. Je ne m’entraine pas depuis 6mois pour rien.

Je demande à une concurrente pro, partie 15min avant moi, en combien elle espére terminer, 9h20 me répond telle, 9h20-15min = 9h05 … bref, je suis encore dans la course, il ne faut surtout pas marcher.

Je m’autorise quelques pauses lors de ravito, de l’eau, du coca, du sel, un gel et une éponge et ça repart. Les gestes ne sont pas tres réfléchis, mais le protocole fait effet, ravito apres ravito, la machine repart …. ou du moins de s’arrete pas !

Le troisieme tour sera dur à nouveau. Je débranche le Garmin, l’alarme programmée à 4’30 / km ne cesse de râler,  du coup, je passe en mode classique : une bip automatique pour me donner le temps tous les 500m.

Sur la ligne (il y a 4 tours en tout), je recroise mes supporters, ça m’aide à tenir, je pense aussi à tous ceux restés en France, la famille proche, les amis, les potes du club, les collègues, bref, il faut continuer.

et si on met bout à bout les deux graphs, on voit clairement que les 20 derniers km ont été dur dur …

Le dernier km arrive enfin, la délivrance. La plus belle finish line du circuit IM selon certains, j’en ai pas fait assez pour juger, mais une tres belle arrivée entre ces batiments historiques de Frankfurt, et des spectateurs de part et d’autres à n’en plus finir. 9h14, c’est fait ou presque. Il ne reste plus qu’à attendre le classement, mais ça devrait passer, l’an passé la barriere horaire pour Hawaii était à 9h22.  Delphine me rejoint apres la ligne d’arrivée, génial. Je suis rincé, vidé, creuvé. Des bénévoles m’accompagnent au ravito, vestiaire, un petit passage par la case croix rouge pour un check up, mais tout va bien.

 

Merci à tous ceux qui m’ont donné le gout, la force pour aller au bout, pour aller décrocher cette part de rêve. Inaccessible, impensable, c’était ce que cela représentait pour moi il y a quelques années, mais là, c’est fait !

Nous avons la confirmation du classement par SMS via Jean Luc , du coup, je retourne chercher le certificat, y’a plus qu’à booker les billets d’avion!

Quelques jours tard, le retour à grenoble, retrouver les collegues, compter ses exploits, remercier tout le monde. On en parle meme dans le journal local !

… la suite dans de nouvelles aventures !

IM Frankfurt 2013 – Compte rendu

Encore une superbe course organisée au milimetre par nos amis outre-rhin. Pres de 1million de spectateurs, en particulier ma copine Delphine et mon vieux pote d’enfance Olivier !! Bref, de belles conditions pour réaliser une bonne perf.

Le voyage : départ le vendredi matin de grenoble, quelques 7heures plus tard, apres avoir roulé tantot à 100km/h en suisse puis 170 en allemagne, nous voila arrivés à Frankfort à 95km/h de moyenne finalement.

Sur place on retrouve rapidement Lionel et Marie avec qui nous partageons la chambre. Mon ancien président lorsque j’étais à l’ASVEL. Premier coup de  chaud lors du briefing lors que je vois tous ces gaillards allemand, affutés comme des lâmes, bronzage ultra black qui démontre au moins 5000km de bike, et déjà, certains se balladent avec leur belle monture chaussée de lenticulaire et coiffés de casque de chrono. Difficile de garder la confiance, je me répète : surtout, reste concentré. Ca me fait ça à chaque fois, on sent que ici, les gars ne sont pas venus pour rigoler, c’est pas la coursette régionale du quartier.

Je sais au fond de moi que je vais tous les doubler, mais bon, le doute s’installe.

Samedi soir, idem, à la pasta party, du monde de partout, tous parés de leur dernier T-SHirt Finisher, venant des 4 coins du monde pour espérer décrocher le précieux césame hawaien.

APres une nuit agitée à l’auberge de jeunesse, en descendant les escaliers, je ressents une vive décharge dans le quadri. Tiens, comme au stage en Espagne apres avoir conduit la voiture. Pas d’inquiétude ça va passer. Mais apres un bon massage puis un tour de vélo, ça tire toujours, comme une crampe ou contraction permanente.

L’apres midi sera passée au dépot du matériel , la encore, bon coup de stresse en regardant les vélos des concurrents, c’est pire que l’Euro Bike (le salon avec toutes les nouveautés en terme de vélo), des p5, des SHiv, du Di2, des freins hydraulique et des lenticulaires de partout. C’est vraiment hallucinant la course à l’arme de guerre (…. bon je peux parler avec E118!!, bon eux, c’est pire encore!)

la soirée est passée en ville, petite biere entre amis, visite du village de départ et pasta party à l’auberge de jeunesse.

5h de sommeil plus tard, voila une longue journée qui démarre. J’avais tout préparer les affaires, le petit dej, le soir, il n’y a plus qu’à dérouler : d’abord le pied droit, puis le pied gauche, puis la montre, puis le sac …. bref on exécute le plan.

5h30 nous voila dans la navette direction le départ, un dernier bisous et hope, entrée dans la fosse, dans le parc à vélo pour enfiler la combinaison.

Je m’applique à faire un long échauffement d’au moins 20 minutes. Tandis que le départ est donné pour les Pro à 6h45, je commence à m’approcher de la ligne de départ, JL m’a dit de m’accrocher et d’etre ne premiere ligne. 7h00 : le coup de sifflet est donnée pour notre vague : 2500 furieux se dirigent vers une bouet placée pres de 1000m plus loin. Le virage resserre tout le monde, et autant au début j’avais bien nagé en ayant l’impression d’etre seul, autant je sens apres ce rétrécissement la pression montée. Je me prends d’ailleurs un grand coup par un autre concurrent. Heureusement que j’ai des lunettes souples.Je sors de l’eau pas trop essouflé, content d’avoir bien nagé et jette un coup d’oeil au chrono : 1h01 … flut … meme temps qu’il y a deux ans ou que l’an passé.

Bref je suis abonné à 1h01 … je réfléchirais l’an prochain à changer quelque chose, mais c’est pas encore ça. La différence par rapport aux années d’avant, c’est que je sors tres relâché.

Je grimpe la petite coté, et là, ma cuisse se remet à contracter, j’enfourche mon vélo et là c’est pire, j’arrive pas à pédaler. Je me dis à ce moment là que la journée sera longue… je décroche une dédale et commence des étirements, puis j’essaye de pédaler sur le petite plateau. Je commence meme à me faire doubler à vélo ….

mais finalcment, cette contracture ne m’embete pas trop, meme si elle est présente. Je la sens juste lorsque je relance en danseuse. Question vitessse et cardio, tout se passe impeccablement. Le cardio est à 140, ce qui ne m’empeche pas de maintenir le 38, 39 de moyenne sans trop forcer. C’est la premiere fois que je suis si bas en course : Klagenfurt : 148, Doussard : 152, Cublize : 145, mais cette fois, ci je suis convaincu que je suis dans le vrai : 140 c’est justement mon premier seuil ventilatoire, celui ou je ne produits aucun lactate. Finalement les kilometres passent, et je continue à doubler des triathletes par dizaine. C’est pas loins de 500 concurrent que je vais remmonter m’a-t-on dit !

le graph ci dessous montre les cadense aux alentours de 90, la fréquence cardiaque : 140 au début, 130 à la fin. et le profil  vitessse moyenne par 10km.

… la suite et fin bientot.

Sur le départ, derniers préparatifs

Ca y est, on y arrive, … enfin me direz vous. Ces derniers jours, vous etes pas mal à m’envoyer des petits messages d’encouragements, à poser des questions, à vouloir me suivre dimanche, merci à tous.

Dimanche, le live sur internet c’est ici : http://live.ironman.com, mon numéro de dossard (bib number) : 1655

les autres copains à suivre : lionel de l’asvel : 2605  et un grenoblois : laurent :295

je pars à 7h00, les Pro et quelques autres bon nageurs partent à 6h45.  Du coup, ne vous étonnez pas s’il y a des décallages dans les heures de mises à jour. S’il y a un classement dans ma catégorie M35-39, vous pouvez envoyez ma position à Delphine par SMS, ça devrait m’aider et me motiver pendant le marathon. Il faut etre dans les 15 pour espérer un slot.

Ces derniers jours ont été calmes, repos lundi, un peu de vélo mardi et aujourd’hui natation le matin et 2h00 de velo ce soir et désormais, repos complet. Je vais enfin pouvoir remanger des pates, du riz … ça fait 3 jours que je tourne entre légume, soupe et viande ….

On décolle vendredi matin, hébergement à l’auberge de jeunesse comme il y a 2 ans. On partage la chambre avec lionel et sa femme. Et le samedi des copains du luxembourg nous rejoignent.

SI on parle un peu chrono, bah oui, je ne cours pas juste pour le plaisir de courir … 😉   alors justement je suis en train de planifier le garmin pour m’aider :

natation : autour d »1h00, meme si j’ai pas mal nagé ces derniers temps, j’ai pas encore vu des nageoires me pousser dans le dos, donc si je nage 1’35/100m ça fera 1:00:10, et si ne nage 1’30, ça fait 57:00 bref, pas trop de surprise à attendre de ce coté la.

Pour le vélo, je viens d’affiner la stratégie ce soir : je vais planifier une séance de VMA longue : 18*10km et je vais me focaliser sur 2 paramètres : la fréquence cardiaque et le moyenne par 10km. Le but du jeu, sera d’essayer de maintenir 38km/h à chaque split. je m’autoriserai un peu de variabilité, à cause du parcours : descente / montée / vent, mais grosso modo, ça devrait m’aider à etre régulier st surtout à ne me lancer à plus de 40km/h sur la premiere heure comme je sais si bien le faire.

Si je vise 38 de moyenne soit 4h45, en partant à 40 la premiere heure, je gagne 3 min, et je sais qu’en général je le paye cash sur les 60 derniers km que je passe alors à 35km/h, et la je perds plus de 8min (versus 38km/h). pour se faire plaisir pendant 1h00, je risque de perdre 5 min et surtout beaucoup de fraicheur pour la suite.

Bref, la stratégie de la vitesse constante, quitte a avoir l’impression de se trainer au début, sera la meilleure.

Et pour la course à pied, je vais programmer sur le garmin un 21 x 2000m avec un zone cible d’allure moyenne entre 4’15 et 4’30 ce qui nous amène sur un marathon entre 3h00 et 3h15, sachant qu’il y a aura un peu de perte en ligne forcément. Mais au moins ça m’évitera de partir trop vite, l’an passé j’ai passé des splits sous les 4’15 que j’ai du payer double passé le 30ieme! et puis si je ralentis, l’alarme du garmin me réveillera.

conclusion : 1h00 + 4h45 + 3h15 = 9h00, auquel il faut rajouter les transitions 7min (si je prends mon temps en 2011)  + les aléas du direct, bref, la barre des 9h22 qui l’an passait permettait de garantir le 15ieme slots en M35-39 n’est pas inaccessible, mais la moindre erreur se payera cash ….

Allez, c’est pas tout, mais j’ai encore mon sac a préparer, une gamelle de riz à avaler, des étirements et quelques scripts de consolidation à débuguer (ça c’est le boulot!).

A bientot je penserai bien à vous tous.

xavier

Embrun 2012

A compléter : petit CR du 15 aout 2012.

Apres Roth, la forme étant là, et ayant bien récupéré, disons, qu’il n’y a pas de bobos, je profite de la forme du moment pour me lancer dans un vieux rêve : Embrun.

Une prépa accélérée : Roth / 1 semaine de recup / 3 semaines d’entrainement avec du fractionné en bosse (le murier) et 3 sorties longues de montagne (type 130km  3000D+).

Question matériel, j’ai hésité entre le vélo de route et l’argon, finalement mon choix se portera que ce dernier. De vielles douleurs sur le facia lata sont revenues avec le vélo de route et finalement, l’argon ne grimpe pas si mal. Si c’était à refaire, je garderai mon choix, il m’aurait fallut plus longtemps pour m’habituer au route et en tirer des bénéfices. Si je devais préparer Embrun et que ça, je le ferai en vélo de route avec de nombreuses cyclosportives en préparation, environ 7h00 de vélo, c’est long!

J’arrive donc en toute décontraction au camping avec une copine Delphine (un grand merci encore!) qui a géré Maelle (ma fille) durant cette aventure. On profite de la plage, des potes, des animations dans la ville. Le lendemain matin,à 4h00 debout, en fait j’étais réveillé depuis 2h30 … nuit tres courte donc. 6h00 le départ est donné dans le noir, on m’avait prévenu, ça passe pas trop mal, mais jusqu’au bout ça continue à batailler.

Bref, 1h01 apres le coup de pétard, je sors de l’eau, saute sur ma monture et commence à remonter les files de vélo, tel un saumon remonte dans son ruisseau. Sortie environ 200ieme, je me retrouve dans les 60 au pied de l’Izoard, et là les ennuis commencent. C’est dur, ça monte et mon dos me fait terriblement souffrir. Bref, je dois meme m’arréter dans la montée, mais c’est avec bcp d’émotion que je découvre ce col mitique, que j’avais vu maintes fois sur le petit écran en juillet.

En bas du col, je crois Mathieu, le président, je m’arrete 1 min pour bavarder un peu, expliquer que « p… c’est dur! », mais le retour s’annonce dur dur également.

plus tard, dans la montée de Palon, je croise Delphine et Maelle, je m’arrete pour un bisou. Maelle est tout contente et fier de son papa! Je les recroiserai un peu plus tard dans la vieille ville d’embrun. Et arrive les 10 derniers KM, qui n’en finissent pas, le parcours monte, remonte et remonte encore et pendant ce temps, je pleure de douleur, mes gros orteils ont  gonflés et me font trop mal. J’ai trop peur de l’abandon forcé, ce serait trop dommage. Quand je bascule enfin, il ne reste que de la descente, mais ce seront les pires kilometres, chaque secousse est un enfer sous plus de 35°C à l’ombre.

Je chausse les basquettes, enfin, c’est la délivrance. Je repars tranquillou à 5min/km, ça va, je suis autour de la 100ieme place. ça va pas mal, mais comme cela m’est déjà arrivé, erreur d’aiguillage, manque de lucidité, je me paume sur un croisement et je commence à refaire une boucle déjà faite. Hop, les fils se reconnectent …. demi tour, et je redouble à nouveau les memes  … pas top pour le moral. Mais je sais qu’a l’arrivée, une petite fille m’attend et que plein de potes sont derriere leur PC, alors, hop hop, on repart.

Arrive le 30ieme km, toujours aussi chaud, dans une zone sans ravito pdt 5 km, et la c’est l’erreur, je m’allonge à l’ombre, et jamais je ne repars, bref, c’est dur dur, je perds une bonne demie heure, mais ensuite, je repars avec un compagnon de fortune à 8km/h, puis ça revient, je me réalimente, je fais un mélange sel/coca et je termine ainsi à 13Km/h les 7 ou 8 derniers km. Arrivée en fanfare, en pleine forme finalement, main dans la main avec ma fille.

Bref, c’etait une longue journée.

Ensuite, massage, récupe, ravito et on va chercher un resto dans la vieille ville, on y croise bella bayliss, triathlete Pro, super sympa ! On discute un moment, puis énorme Pizza.

Au final, 12h49 d’effort (1:01 / 7:15/ 4:26 + transitions), 101ieme, un super souvenir, ca c’est fait. J’ai vu cette épreuve en 1992, et c’est ça qui m’a donné le gout de l’effort, je m’étais dit « quand je serai grand je ferai ça! ». Un grand merci à tous ceux qui m’ont pris pour un fou, à tous ceux qui m’ont encouragé, à ma famille, a Delphine B. qui m’a soutenu depuis l’Irlande, a tous les potes blessés, à Delphine P qui a assuré la logistique avec Maelle, et enfin à ma fille , supportrice malgré elle  😉  …

roth … un mois deja

ça a passé vite, Roth c’est derrière nous,, un belle histoire un peu longue a raconter dans tous les détails.

Une ambiance phénoménale, une organisation sans faille made in germany, meme l’armée a été mise à contribution, et des supporters et accompagnateurs au top. Meme à 4h00 du matin pour le petit dej ils étaient là aussi motivés que nous.

En quelques mots :

il y a un an, engagement en SUB9, avec 9 autres copains qui partent dans l’aventure. FInalement nous serons 8 à faire le déplacement, petite pensée pour les absents.

Une préparation tres limite, sur 10 semaines 2000km de velo et 500 à pied avec un gros pic de charge le dernier mois (3 semaines à presque 20h).

Finalement objectif revu a la baisse à 9h30.

On part avec nico en premiere vague à 6H30, sortie de l’eau en 1h02, pas une minute de gagnée par rapport à l’an passé, un peu deçu, mais la natation cela ne s’invente pas. Pour le velo, je pars allure FC145, mais finalement c’est preque trop vite par rapport à mon entrainement et si le premier tour se boucle a plus de 38 de moyenne, le second est plus dur, pres de 15min de perdues. Conclusion, partir encore plus doucement la prochaine fois et finir plus fort, c’est là que  les écarts se font. Je pose le vélo un peu vidé, FCmax 135, le cardio bridé.  Mais là, le miracle se produit, je repars à pied directement en 4’15 au kilo et FC 145, ça dure 20km et la fin est un peu plus douloureuse. quasi un quart d’heure de perdu sur le dernier kil. Pourtant tout le long , du monde, du monde, pas le droit de bacher.

Le plus énorme, c’est le Solar Berg, je genre de truc à faire au moins une fois dans sa vie, j’ai encore des frissons rien que d’y penser.

Au final, 9h30, un plan presque sans accros, ci ce n’est que mes courbes cardiaques sont des gros pétard mouillés en bike et cap. Va falloir étudier ça sérieusement si je veux continuer la course au SUB9. Ce n’est pas pour cette année !

Du coup, nouveau dossard pour 2013 : Klargenfurt et pour finir 2012 comme il faut : embrun le 15 aout, sprint par équipe de vaux et half par équipe de paladru. Ensuite, repos, muscu, cardio …

quelques enseignements apres Roth :

* alimentation : bidon chargé à 2000Cal, + quelques barres : c’est pas mal.  Riz et pates pdt 2 jours avant, et sans extra!  c’est passé nickel, pas de pb de bide pour partir sur le marathon

* allure et FC : ne pas hésiter à partir vraiment tranquille, je finis toujours par le payer par la suite, donc faut que je me le mette en tete : Part doucement !

* entrainement : pas assez d’HT et pas assez de bosse pour débrider le cardio ( en ce moment je fais du 4*10min en bosse (murier) cardio 150/160 et ça paye, j’ai pris de la force et le cardio est débridé)

un grand merci à tous les potes d’Echirolles pour s’etre fait embarqué dans cette aventure, bravo aux rookies, énorme merci aux supporters, spéciale dédicace a Delph, et toujours une grosse pensée à tous les potes d l’Asvel qui m’ont donné le gout du long.

S-2 le job est fait

Dernier gros WE terminé, 20h00 d’entrainement encore cette semaine dont pres de 12 juste dans le WE, heureusement que les potes sont là. Du coup travail, BBQ et bonne humeur au programme autour de la caravane de Delph à Paladru.

Samedi 180km, bien passés, question alimentation et respiratoire, mais les cuisses en feu à cause d’une petite bétise le vendredi (descente à bloc depuis St Hilaire du Touvet avec les collegues de boulot … on ne m’y prendra plus !). Du coup, j’ai passé tout le WE avec une sorte de grosse pré fatigue dans les guibolles. Il n’y a plus qu’à récupérer et réparer tout ça, plus que 11 jours.

Cette semaine ce sera donc récup, natation et encore du travail de vitesse en vélo pour continuer à etre sur une pente de forme montante. Il va aussi falloir que j’étudie sérieusement tous les temps des passages des concurrents sur les éditions précédentes et se faire le tableau de marche pour les différentes allures possibles. Ensuite, on affinera en fonction des sensations du jour J.

Et la bonne nouvelle, c’est que je devrais bientot passer la barre des 2000km depuis janvier, il manque encore 58km! et à pied, plus que 20 et on passera la barre des 500km.

Maintenant place aux derniers préparatifs, logistique, plan de route, finaliser le déplacement, et tout sera OK. Allez, go go go, dans 12 jours ce sera fini!

S-3

Le coup de pistolet du départ ne cesse de se rapprocher, plus que 20 jours.

Ce soir, j’apprends une bad news, mon pote manu de lyon qui a voulu faire du saut de troittoir avec son velo de route à 45km/h entre les voitures … bref, IM de nice plus que compromis et franchement, si avec ça ils ne veulent pas te prendre  dans un film de cascadeur, tu peux toujours tenter dans les films d’horreur, tu fais grave peur … bref, faut mieux en rigoler, mais je suis dégoutter pour toi, pour lionel avec sa clavicule en morceau … bon, les gars ça me motive encore plus pour faire de belles choses.

Car pour moi, je touche du bois …, jusqu’ici tout va bien, la forme arrive, les 2 derniers WE ont été productifs quasiment un IM par WE. En vélo, toujours moins de puissance que les années précédentes normal, j’ai moins bossé ça, mais à pied, ça revient bien. le 4’05/km est dans les jambes. Le plus dur sera de s’arrêter, donc on continuera cout que cout, hein, manu, celle là est pour toi !

J’ai eu qd meme un truc bizarre qui m’est arrivé ce WE, diaphragme bloqué apres 2h30 de velo. Faut que je sois plus vigilent pour bien ventiler … je vais devoir me mettre un post-it « respire!! » pour y penser.  Question natation pas mal de progres encore : penser à accélérer le bras sous l’eau, à déboiter l’épaule vers l’avant et puis respirer sous le bras gauche me convient pas mal finalement.

Question logistique, déplacement on n’est en train de préparer ça doucement avec les copains. Delphine m’apporte bcp de soutien logistique et affectif, merci 😉 . WE prochain on remet ça : Training Camps at Paladru + pasta party + BBQ le dimanche, on ne va pas changer une équipe qui gagne.

Allez, hop, demain, y’a vélo !

S-6

le temps continue d’avancer, plus que 6 semaines. je suis en train de terminer cette premiere phase ponctuée de développement général, de foncier, et d’étirements.

Le bilan c’est que par rapport aux autres années je ne tourne carrément pas les jambes, en moyenne 85tpm et au delas de 100tpm je ne me sens pas super bien. Encore 10 jours d’ici Doussard, ensuite un peu de recup, puis un dernier bloc de 3 gros WE qui seront certains passés à Paladru : Swim/Bike/run

question course a pied, j’en fais un peu le midi, la bonne nouvelle c’est que je nai plus de pb de tendon,  par contre je sens qu’il faut bien que je m’étire

S-10 to Roth

Ca se rapproche, on entre dans les 10 dernieres semaines, et je suis a peu pres réparé depuis 2 semaines … ca ne va laisser bcp de temps  l’improvisation.

Semaine derniere j’ai donc repris sérieusement la course a pied et velo. On travaille l’endurance fondammental, Fréquence cardiaque 130, pas trop de vélocité et on y va.

bilan 16h00 de job, 4 scéance nat, 3 scéance à pied et 2 à vélo

Du coup, j’ai pris le dossard pour le half de Doussard, ça remotive.

Donc d’ici Doussard, du foncier et sur les 10 derniers jours un peu d’intensité.

Puis apres Doussard, récup 1 semaine puis PMA à fond et repos les 10 derniers jours.

Ironman frankfurt 2011 – compte rendu

Ca y est, c’est terminé. C’est fait. L’heure est au bilan.

Déroulement de l’épreuve :

Parti avec le groupe de l’ASVEL, hébergement en auberge de jeunesse à 15min du départ, la logistique était impeccable à 22eur/nuit. Il ne faut juste pas oublier les boules kies surtout si on a une chambre à coté du bar. Ambiance conviviale, nous étions les seuls triathlete au milieu de jeunes du monde entier, tout le monde parle facilement anglais, c’est sympa. La scène improbable le dimanche matin à 4h00 : on se lève pour prendre un gateau sport et un café, alors que les autres finissent leur bieres avant de partir en after.

J’ai fait chambrée avec Yves, JB, Regis & co, super sympa, en plus on était à l’opposé du bar. Pour le trajet, covoiturage avec Yves et Davos, bien cool là aussi. Ca fait parti des bons souvenirs du WE, merci les gars.

6h45, départ des pros / 7h00 départ des groupes d’age. Un petit regret que le speaker n’ait pas fait monté la tension par un decompte frénétique sur fond musical ROCKY IV, comme c’était le cas à Klagenfurt. Par contre, impossible de se perdre, les bouées suivent un alignement germanique tous les 25 mètres, pour peu, ils auraient presque carrelé le lac !

2 boucles avec une sortie à l’australienne, tout se passe bien, je nage tranquillement, à 1’37/100m. Bref, je nage à mon niveau, 380ième sur 2500.

8h03 : sortie du parc à vélo, transition correcte à environ 40 secondes des meilleurs. C’est parti pour ma partie de prédilection, je pars vite comme d’habitude et calme le cardio au bout de 15 minutes environ. Le vélo file au vent, la lenticulaire pousse fort dans les faux plats et je me régale à récupérer tous les teutons équipés jusqu’aux dents (strock, giant trinity, sheeva, P4, 808, 1090, sub9 … bref, tout l’arsenal possible inimaginable). Remarque, je fais pas trop tâche avec argon 112+mavic comete.

La veille j’avais ressenti un peu ma pate folle, et les 3 semaines de coupures ne me mettaient pas en confiance, du coup je joue la carte plaisir et je ne me freine pas trop, je gère à 145puls et continue ma remontée pendant près de 120bornes. résultat, par rapport aux pros qui tournent en 4h40, je n’ai perdu que 3minutes apres 3h00 de courses. Mais là les choses se gatent. La tendinite revient, le cardio commence à plafoner à 130, je me mets en mode survie pour rentrer au port et perd une partie de mon avance sur la fin de parcours. Je boucle les 2 tours en 4h53, 50ième temps scratch.

A noter, une bonne partie du bike s’est déroulé sous la pluie et par 10 ou 12°C, par deux fois on traverse un secteur pavé qui « sort la monnaie des poches (dixit Yves). Et la dernière bosse « powerbar … le sponsor », est impressionnante, du monde du monde … malgré la pluie ! Du coup, rien que pour ça, je referais bien le parcours une autre année.

Cette année, je ne me suis pas paumé, par contre j’ai loupé l’arrivée, du coup, par rapport aux autres concurrents, j’ai systématiquement 1minutes de plus sur le dernier kilomètre ! …. les arbitres de m’ont pas arrêté, moi j’ai pas freiné, le nez dans le guidon et c’est seulement apres avoir dépasser le parc à vélo que j’ai compris mon erreur et que j’ai du faire demi-tour … j’allais repartir pour un troisième tour ! …. on ne se refait pas!

On attaque le marathon, je démarre pas un transition très longue, sans pression, je sais déjà que j’ai peaumé toute chance de bonne performance, ma guibole continue de faire mal. Mais finalement les 10 premiers kilomètres me permettent de courir à un peu plus de 13km/h, mais les 2 arrets toilette font un peu tomber ma moyenne. Pour une prochaine fois, faudra mieux gérer l’alimentation sur les dernières 24heures. Bref, je repars, mais à partir du second tour (au total 4 tours de 10,5km), le genoux droit couine, arret chez les secouristes, glace, étirements …. bref, objectif « DNF is no option!! ». Mais que c’est dur et c’est long surtout. Heureusement que le parcours est sympa, qu’il y a des supporters tout le long, on n’a vraiment pas le droit de s’arrêter! Je sais aussi que pas mal d’amis, famille … sont derrière leur PC sur www.ironmanlive.com en train de penser à moi. Bref, je garde la motivation et boucle tant bien que mal le marathon en 3h42.

L’arrivée est royale, tapis rouge, des spectateurs par centaine, j’arrive seul, personne devant ni derrière, l’émotion est grande, merci au fan club asvel resté tout le long sous la pluie, une super journée.

Ensuite, la logistique Ironman continue, médaille, serviette collector, photo souvenir, le tout assisté par un bénévole pour aller chercher son sac, prendre une douche et retrouver tout ses potes autour de pizza et biere sans alcool, hum trop bon.

C’est mon second IM, surement pas le dernier, je suis pris par le virus du long. J’ai la frustration de ne pas avoir pu m’exprimer comme je le voulais, je vaux mieux que ça, mais pas de regret, car vu ma fin de prépa cahotique, le manque de foncier et la tendinite, je ne pouvais pas vraiment faire mieux ce WE. J’aurai pu par contre lever le pied à vélo pour etre plus frais sur le marathon, mais là au moins, je me suis fait plaisir à vélo. Par rapport à Klagenfurt, ça n’a rien à voir, il y a moins l’excitation, l’inconnu de la première fois. Il n’y a pas la satisfaction d’avoir fait une belle perf alors que personne ne l’attendait. Et il y a aussi moins de bobo, moins de courbatures, aucun ongle cassé, bref, il y a plus de métier. Il y a surtout l’envie de recommencer, un peu comme après Nice Cannes. Pas de déception, mais une grosse envie de faire mieux la prochaine fois. Je reste donc sur mon idée d’aller chercher la barre des 9h00. Par contre, il faudrait que je passe un palier en natation afin de me retrouver avec des rouleurs de mon niveau, car en fait, comme je passe mon temps à remonter des groupes, je grille pas mal d’énergie et je ne roule pas assez régulièrement. Bref, ça annonce un bel hiver chloré !

Quelques retours d’expérience à prendre en compte pour la prochaine fois : base foncière à vélo à renforcer, c’était vraiment trop juste, meme si j’avais pas eu les pépins les 3 dernières semaines. FC cible : 145 me parait pas mal. 105tpm reste aussi d’actualité. La comète  +++ !!

Alimentation avant course : trouver un régime sans déchet (à potasser avec Sam et Yo). Alimentation en course : boisson Iso + powerbar : impecc . Ne pas hésiter à prendre un coca au début du marathon puis, eau / iso / banane/ gel.

Course à pied : matos : chaussette + vaseline : impecc. Pour les allures, je pense qu’a 4’20 j’étais dans le vrai, faut juste que je finisse le bike un poil plus frais.

Les résultats : ici

les photos : ici

les temps intermédiaires :

Xavier P’hilippe

BIB AGE STATE/COUNTRY PROFESSION
2876 34 SEYSSIN FRA (France)
SWIM BIKE RUN OVERALL RANK DIV.POS.
1:02:03 4:53:26 3:41:52 9:44:19 178 48

LEG DISTANCE PACE RANK DIV.POS.
SWIM SPLIT 1: 2.1 km 2.1 km (34:06) 1:37/100m
SWIM SPLIT 2: 3.8 km 1.7 km (27:57) 1:38/100m
TOTAL SWIM 3.8 km (1:02:03) 1:37/100m 382 86
BIKE SPLIT 1: 12.9 km 12.9 km (18:16) 42.37 km/h
BIKE SPLIT 2: 24.3 km 11.4 km (18:13) 37.55 km/h
BIKE SPLIT 3: 30.3 km 6 km (8:10) 44.08 km/h
BIKE SPLIT 4: 44.6 km 14.3 km (22:29) 38.16 km/h
BIKE SPLIT 5: 61.2 km 16.6 km (25:59) 38.33 km/h
BIKE SPLIT 6: 86.1 km 24.9 km (38:38) 38.67 km/h
BIKE SPLIT 7: 97.2 km 11.1 km (16:50) 39.56 km/h
BIKE SPLIT 8: 108.6 km 11.4 km (19:18) 35.44 km/h
BIKE SPLIT 9: 114.7 km 6.1 km (8:26) 43.40 km/h
BIKE SPLIT 10: 129 km 14.3 km (23:30) 36.51 km/h
BIKE SPLIT 11: 145.6 km 16.6 km (27:44) 35.91 km/h
BIKE SPLIT 12: 170.7 km 25.1 km (43:55) 34.29 km/h
BIKE SPLIT 13: 179.5 km 8.8 km (20:33) 25.69 km/h
BIKE SPLIT 14: 180 km 0.5 km (1:25) 21.18 km/h
TOTAL BIKE 180 km (4:53:26) 36.81 km/h 74 14
RUN SPLIT 1: 1.7 km 1.7 km (9:26) 5:32/km
RUN SPLIT 2: 3.0 km 1.3 km (5:57) 4:34/km
RUN SPLIT 3: 6.0 km 3 km (14:40) 4:53/km
RUN SPLIT 4: 7.7 km 1.7 km (12:17) 7:13/km
RUN SPLIT 5: 12.2 km 4.5 km (20:59) 4:39/km
RUN SPLIT 6: 13.5 km 1.3 km (6:36) 5:04/km
RUN SPLIT 7: 16.5 km 3 km (14:11) 4:43/km
RUN SPLIT 8: 18.2 km 1.7 km (7:28) 4:23/km
RUN SPLIT 9: 22.7 km 4.5 km (22:32) 5:00/km
RUN SPLIT 10: 24.0 km 1.3 km (8:24) 6:27/km
RUN SPLIT 11: 27.0 km 3 km (16:51) 5:37/km
RUN SPLIT 12: 28.7 km 1.7 km (9:50) 5:47/km
RUN SPLIT 13: 33.2 km 4.5 km (22:56) 5:05/km
RUN SPLIT 14: 34.5 km 1.3 km (7:27) 5:43/km
RUN SPLIT 15: 37.5 km 3 km (16:44) 5:34/km
RUN SPLIT 16: 39.2 km 1.7 km (9:23) 5:31/km
RUN SPLIT 17: 42.2 km 3 km (16:11) 5:23/km
TOTAL RUN 42.2 km (3:41:52) 5:15/km 178 48
TRANSITION TIME
T1: SWIM-TO-BIKE 3:38
T2: BIKE-TO-RUN 3:20

IM Frankfurt – bilan de la prépa

Ca y est, on n’a jamais été aussi proche, dans 7 jours je serai fixé, et l’IM sera terminé.

Bilan d’une prépa plutot bien passé sauf les 2 dernières semaines à cause de cette fouttue tendinite, mais globalement, ça va.

cycle 1 : Entretien général, course et natation (dont un stage natation)

S01 – S08: moy/semaine : CAP : 1h30 – VELO : 1h00 – HT : 1h00 – NAT : 2h30 – Total : 6h00

Cycle 2 : Préparation spécifique marathon (sortie longue + sorties fractionnés, souvent Echft 2km / 1,5km all 3’20/ recup 2’/3km all 3’45 / recup 2’/ 7km all 4’00 )

S09-S14 : moy/semaine : CAP : 4h00 – VELO : 2h00 – HT : 1h00 – NAT : 2h00 – Total : 9h00

Cycle 3 : Reprise jusqu’au LD Doussard (a vélo : fractionné court (entre 8 et 5min par série) + enchainements

S15-S22 : moy/semaine : CAP : 2h00 – VELO : 3h00 – HT : 1h00 – NAT : 2h30 – Total : 8h30

Cycle 4 : Préparation spécifique IM – a vélo : quelques sorties longues / fractionné long (ex : 10′-15′-20′-15′-10′ avec recup 3′ entre chaque) / à pied : 4*(1000all 3’40+2000all 4’15)  ou enchainement direct avec all 4’15

S23-S28 : moy/semaine : CAP : 2h00 – VELO : 6h30 – HT : 0h45 – NAT : 3h45 Total : 13h00

Ce qui a marché : toutes les séances décrites ci-dessus. Je pense que la prépa marathon sera bénéfique pour la suite, elle m’a donné de l’aisance à pied pour courir à plus de 14 sans trop se fatiguer.

Ce qui a moins marché : pas assez de sortie longue par manque de temps. J’avais tout misé pour les faire à la fin de la prépa, mais avec ma tendinite, du coup 2 séances de 150km sont passées à la trappe. Prochaine fois : plus anticiper.

D’un point de vue cardiaque, les puls sont bien descendues par rapport aux années précédentes, à pied, je compte 10puls/KM. Mais à l’heure ou j’écris ces lignes, les 10 jours d’interruptions m’ont fait reprendre 10puls d’un coup … j’arrive pas trop à interpréter (manque d’entrainement, trop relâché etc ???)

Maintenant, me reste encore 6 jours de prépa :

lundi : natation + course à pied le soir (refaire la séance 4*(1000 all 3’40/2000 all 4,15) peut etre avec une série de moins suivant la forme

mardi matin : bike : répétition sur 6 min : 8x6min : pour remettre du rythme rapide une dernière fois.

mardi soir : natation en lac.

mercredi soir : Home Trainer

jeudi soir : étirements / petite sortie à pied éventuellement

vendredi : trajet / compex

samedi : 30km vélo

Dimanche : IM

Et au jeu des pronostics, on va essayer de se lancer. L’objectif initial était d’aller chercher les 9h00, mais avec mes 10jours de break, j’y crois plus trop. Surtout que j’ai perdu tous mes repères sur le Cardio (10plus de trop).

donc natation : comme sur Annecy, les 500premiers metres seront dur, donc onva partir  plutot cool et au bout de 10min, on allonge.  objectif natation + T1 : 1h05

Bike : d’apres ce que j’ai lu, c’est rapide au début, donc je risque de partir au taquet, surtout avec la lenticulaire qui va pousser, mais j’essaye de stabiliser à FC 150 max et 105tpm- ca devrait donner 4h50 si je choppe pas un coup de bambou. Je ne suis pas à l’abris de ça, car il me manque quand meme un peu de foncier.

T2 : 5 min

Course à pied : je vais partir à 4’36/km (soit marathon 3h15) pour accélérer ensuite et arriver en allure 4’17 (soit marathon 3h00). L’inconnu sera mon stock de glycogène, bref, est ce que j’aurai assez d’essence, et la présence ou non de crampes. Ce sont les crampes qui m’avaient stoppées à Klag. Pour les éviter : bien boire les boissons iso de l’organisation et les PowerBar tous les 20km en bike. Ainsi, avec les différents aléas, je devrais terminer en 3h15.

Donc au final : 1h05+4h50+5+3h15 = 9h15. Si je suis dans un grand jour et que j’ai pas de pb « panne d’essence apres 120bornes », y’a moyen d’optimiser le temps bike -10min et le temps course à pied, -5min. On se rapprocherait ainsi des 9h00 initialement prévues. Mais j’y crois pas trop.

Préparation Ironman : retour d’expérience sur mon plan d’entrainement Klagenfurt 2009

Cette article est une petite analyse de l’entrainement que j’ai suivi sur 2009. J’essaye de dégager des scéances types qui m’ont fait progresser et d’en déduire un plan pour la prochaine fois que je prépare une Ironman.

On remarquera que sur la partie Vélo, j’arrive à concevoir quelque chose de très détaillée, autant sur les deux autres disciplines c’est vraiment beaucoup plus pifométrique !!!

Une des composantes que je n’inclus pas dans cette préparation est la préparation mentale qui doit commencer très tôt surtout ceux pour qui (comme moi) c’est le premier ironman et qui n’ont pas non plus l’expérience d’un marathon. Pour cela, il faut beaucoup échanger avec les « anciens », ceux qui ont l’expérience et essayer de se projeter sur cette folle journée, mentaliser tout ce qui va pouvoir se passer, s’imaginer en difficulté, visionner les transitions, connaître et reconnaitre le circuit. Bref, faire tout votre possible pour que le jour J soit juste la répétition d’un truc que vous avez déjà fait et vécu … même si bien sûr vous ne l’avez jamais fait  » en vrai »!


Vélo

De Janvier au jour J  : 2 scéances de HT hebdo

  • Une muscu + technique D/G
  • Une PMA : pyramide 3*7 (4 montée/3 descentes) / recup 3min

Foncier :

  • Foncier pas de sortie longue avant les 10 dernières semaines, se contenter des sorties fractionnées
  • Puis 4 ou 5  sorties de 150km avec enchainement 20km à pied


12 dernières semaines : fractionné sur route ou à Parilly 1 fois par semaine :

PMA : cible FCIM + 5/7 pulses – cadence pédalage cible (105)

Premier cycle : court mais nombreuses répétitions

  • S-12 : 64=8*8 (64 minutes = 8 répétitions de 8 minutes)
  • S-11 : 80=10*8
  • S-10 : 80=8*10
  • S-9 : 100=10*10
  • S-8 : 120=12*10
  • S-7 : coupure

Second cycle : allonger la durée puis augmenter l’intensité

  • S-6 : 105=7*15
  • S-5 : 100=5*20
  • S-4 : 100=4*25
  • S-3 : 80=4*20
  • S-2 : 60=4*15
  • S-1 : 40=4*10
  • S-0 : repos



Course à pied :

Travaille de VMA avant S-10 puis se concentrer sur :

  • 1 séance de fractionné long à 4’00
  • 1 séance endurance 1h30 13,5km/h
  • Plan d’entrainement détaillé à élaborer …


Natation :

  • Plan d’entrainement : Suivre 3 scéances d’entrainement club)


Compte rendu : Ironman Klagenfurt 5 juillet 2009


Voyage direction l’autriche via l’italie

Départ jeudi soir avec Olivier (Triathlète) et Nathalie (Ma femme). Arrêt dans un hôtel d’un autre temps au bord de l’autoroute à Turin. Simple, mais efficace, bonne nuit et arrivée milieu d’après midi frais et dispos à Klagenfurt. On campe avec les autres du club à 300m du départ. Ambiance estivale, ça sent les vacances … et le départ !

Derniers préparatifs

J’ai finalisé cette dernière semaine l’affutage, Home Trainer, Malto les 3 derniers jours, grosse pasta party le vendredi soir et retour à un régime « normal » le samedi, histoire de partir le dimanche matin le ventre léger, et les muscles chargés de glycogène.

Bonne dernière nuit, levé 5h00, 5 gâteaux sports et un peu de boisson d’attente : 0,5L, malto/ badoit dégazéifiée / un gel energie Overstim.

Natation : essorage 1200 t/min

Le départ est donné un peu rapidement, sans décompte, sans prévenir. Dommage, j’aurai bien aimé sentir la pression monter, sentir les 2500 furieux taper dans les mains. Ca part néanmoins très fort, un vrai banc de thon d’élevage en pisciculture, ou essorage 1200t/min, choississez votre comparaison. Et les Autrichiens sont plutôt bien taillés…

Je m’écarte un peu sur le bord, nage à mon rythme et regrette de ne pas avoir mesuré la position des balises, du coup je nage sans chrono, sans référence.

Les 800 derniers mètres dans le canal sont interminables, en plus le courant est en sens contraire.

Je sors en 1h07, loin derrière les premiers (47min) et aussi loin derrière les premiers du club (un peu moins d’une heure)

Transition catastrophique : je ne retrouve pas mon sac. Les bénévoles m’aident et je pars en chaussette retrouver mon vélo.

Velo : balade touristique à grande vitesse

Le parcours est composé de 2 boucles de 90km, plutôt vallonnés 850D+ par tour, quelques passages à 10% (15km/h), et un bitume de première qualité : un vrai billard.

Parti d’un peu loin, je ne m’emballe pas et je gère au cardio, au risque de payer le prix fort sur le marathlon. Je commence ma remontée en doublant les cadres aéros, les casques à pointes et autres roues lenticulaires qui m’en mettaient plein la vue hier dans le parc à vélo. Sans complexe, je rattrape rapidement tout ce petit monde et boucle le premier tour avec 39,5 de moyenne, soit le 9ième temps au scratch.

La transition entre ces deux tours se faisait sur une ligne droite de 300m, avec au bout un rond point pour le demi-tour. Du public de part et d’autres, des cloches des sifflets, des crécelles … je me suis cru un instant en bas des Champs Elysée un dimanche de fin juillet ! Et lorsque j’aperçois le drapeau de nos supportrices, les larmes m’en viennent presque tellement l’émotion est grande. Certaines choses ne s’expliquent pas, mais se vivent tout simplement. Sur la ligne, je croise alors Ludo et Mric et comprends que je viens quasiment de boucher mes 10min de retard natation sur ce premier tour.

Je repars bille en tête pour aller les rejoindre, si bien que je me plante dans un rond point et écarte de ma route le circuit de 30 km. J’ai confondu tapis de chrono au sol avec barrière = interdiction de passer. En plus, la voiture de l’organisation me conforte que mon choix est le bon, mais en doublant des personnes visiblement « attardées » encore dans leur premier tour, je comprends mon erreur … damned, je me suis trompé. Je fais demi tour et reviens sur mes pas. Ce seront près de 8min de perdue et autant d’énergie, tant pis. Je repars à l’attaque et redouble une seconde fois tout ces pelotons (pas mal de drafting), et je finis par reprendre Mric à 20 bornes du but. Je lui souhaite une bonne fin et je compte le revoir bientôt lorsqu’il me déposera à son tour à pied.

Course à pied : duel au soleil

Cette seconde Transition se passe mieux que la première, j’arrive dans un parc à vélo quasi désert, toujours euphorique. Mais je sens mon estomac noué (aurai-je mangé trop de PowerBar, trop bu ??).

Bref, les 3 premiers kilomètres se font à 10km/h, l’estomac complètement en vrac. Je sais et je veux que ça revienne, il me faut juste du temps. Mric me rattrappe d’ailleurs rapidement alors que je suis presque à l’arrêt.

Et la magie se passe. Peut-être est ce l’effet kiss cool du bisous donné à Nathalie ? Et oui, le fan club s’est positionné sur le parcours, le moral est au beau fixe. Je passe le 4ième kilomètre en 4’30, tout est nickel, il faut désormais tenir, bien respirer et s’alimenter.

Je récupère au 17ième km Ludo et Goupil, qui se balladaient à 12km/h. Ludo un peu faible, Goupil en gestion de course. Mrci fait toujours cavalier seul, mais mes nombreux informateurs  m’annoncent une baisse de régime du Leader (Mric). Il est vrai que sur ce parcours de 21km en mode Aller/Retour, nous n’avons pas cessé de nous croiser, nous les asvélien(ne)s. Du coup, on se motivait, s’encourageait, c’était génial.

Je refais un pointage au 27km, je ne suis plus que 2min derrière Mric, j’ai repris 3min en 10km. Mais le Goupil est 200m derrière moi, lunettes noires et sourire en coin à chaque croisement. … Je sens que ça va être dur de finir sur le sommet du podium.

Je décide alors d’accélérer pour semer Goupil et reprendre Mric, chose faite au 30ième, mais 3km plus loin, les quadriceps se durcissent peu à peu … des crampes. J’ai été trop gourmant, c’est au tour du Goupil, qui n’avait pas décroché de me déposer. Foutu pour foutu, je tente un coup de pocker et prends alors 2 potions magiques : un gel anti-oxydant et un gel énergie, suivent 2km assez dur, mais j’y crois encore : mes jambes vont revenir et le Goupil va craquer. Du coup je reviens à 100m du Goupil au niveau du dernier demi-tour. Il reste 5km. Ce dernier comprenant alors le danger menaçant accélère d’un coup, pour se fondre dans la foule pour ne plus être mon point de mire, l’expérience paye, je ne le reprendrais pas et finit trop heureux en 9h28. Les 2 derniers km sont énormes, les supporters hurlent, les autrichiens jouent de la crécelle et de la cloche à tue-tête. Nathalie est dans les tribunes officielles et n’ayant pas suivi les derniers rebondissements n’en revient pas de me voir arriver si tôt. 2ième derrière Goupil, 3ième Français et 80ième au scratch.

Pari tenu, je me savais capable de passer sous les 10h00, je songeais aux 9h30, mais je n’osais pas y croire.


« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».  Mark Twain

Remerciements

Merci à tous, et en particulier

  • à tous les potes de l’Asvel, Ironman ou non, et en particulier à Manu de Lyon qui a largement contribué à me faire dire «oui» à Klag.
  • aux supporters présents à Klag
  • aux supporters présents devant www.ironman.com tout le dimanche à hurler dans le salon (ils se reconnaitront)
  • à mes partenaires d’entrainements: les hamsters matinaux, Julien (beaufrère et fidèle partenaire de course à pied)
  • à David pour les entrainements natation (même si j’ai encore du boulot)
  • à mes «sponsors»matériel :
    • Lionel pour le prêt des roues ZIPP qui avancent toutes seules
    • Juju l’équipement à pied et le prêt du polar
    • Beau papa pour les booster (même plus mal aux mollets)
    • Les frangines pour les lunettes
    • Mes parents pour le cintre aéro
    • Ma femme et beaux parents pour le home trainer «de balcon»
  • à mes coachs «préparation et gestion d’un ironman» dont voici quelques phrases cultes
    • Manu : le plus dur c’est d’arreter
    • Juju : ce qui ne te tue pas te rend plus fort
    • CC: malto avant 3 barres pendant et les gels vraiment à la fin, sinon attention l’hypo
    • Ludo : le corps a des limites que l’esprit ignore. Aie confiance!
    • Yo : travaille tes points faibles
    • MRJ : Famille Tri pas-travail ou l’inverse …
    • Goupil : La prudence sera t’a plus grande vertu
    • Peto et Marco : qui veut aller loin menage sa monture
  • à mes parents pour le bon choix de chromosomes et de VO2Max à la naissance (bah oui, il faut reconnaître que ça aide!)
  • à ma femme pour m avoir supporter a tous les sens du terme ces dernieres semaines et tout au long de cette folle journée, à mes beaux parents pour l’intendance a la maison,
  • et à tous ceux qui ont lu jusqu’à cette ligne ! (plus que 3 paragraphes)


Et si et si ….

Et si j’avais pas loupé cette fichue bifurcation …. j’aurai posé le vélo 8min plus tôt, seul en tête. Puis j’aurai eu mes crampes d’estomac seul, mes crampes aux cuisses seul et je n’aurai certainement pas couru aussi vite.

Si bien, que je n’ai aucun regret, que pour un premier Ironman j’ai pu vivre une course pleine de rebondissement avec tous les potes, aller chercher ma place à pied, moi qui ne suis pas un coureur et ça m’a certainement permis de passer un cap.

Donc pour cette double première (premier ironman, premier marathon), je n’ai aucun regret, que du plaisir.

Next time : petit pense bête

Quelques enseignements à tirer de ce premier Ironman afin de mieux préparer le prochain :

  • transition: il faut absolument visualiser et mentaliser la veille tout le déroulement de chaque transition. Refaire les gestes à blanc, d’où je viens, où est mon sac, où je vais, comment je me change …
  • parcours vélo et course à pied: si je n’ai pas le loisir de le répérer grandeur nature, il faut au moins que j’ai en tête le tracé, savoir s’il y a des embranchements à 3 pates: ce sont les plus risqués car on a vite fait de partir sur «une branche balisée» qui n’est pas la bonne. C’est arrivée à 2 personnes en course pied, et donc à moi à vélo
  • parcours natation: idem: mémoriser les distances entre chaque bouées afin d’avoir des repères
  • alimentation: apporter ses propres barres de céréales, les power bar c’est trop la loterie au niveau parfum à chaque fois.



Quelques Chiffres

Quelques données et paramètres

  • entrainements depuis Octobre:
    • 60 heures de natation sur 50 séances
    • 90 heures de vélo de route soit 2800 km sur 30 séances
    • 38 heures de home trainer soit environ 1200km sur 50 séances
    • 100 heures de course à pied, soit près de 1200km sur 80 séances
    • 6 semaines à 15h00 fin mai et juin
  • Compétitions :
    • Novembre : Sainté Lyon
    • Avril 10km
    • Mai : Half Ironman
    • Juin : CD
  • Physiologie
    • 72kilos la veille de Klag – FCmin : 36/ FCMax 175 après une semaine de repos
    • Velo : FC :  148/152    – FCMax : 165 sur quelques bosses pour le plaisir 😉
    • Marathon : FC : proche 150 au début, puis 140 à la fin – Max : 160 quand j’oubliais de contrôler
  • Course
    • 2500 participants, 2000 finisher
    • natation : 3,8km 1’07 – velo : 180km : 4h47 (Tour 1 : 2h15 – Tour 2 : 2h32) – marathon : 3h25 (semi 1 : 1h41 – semi 2 : 1h44)
    • temps final : 9h28
    • classements : 80 au scratch – 13 dans les 30/35 ans – 3ième français – 2nd du club



Ironman : la machine à rêve entre sport et business

Ironman : une invention de l’année 1975 devenu un mythe, un sport, un rêve et une marque aussi, ne l’oublions pas.  Et oui, dès qu’on arrive dans le village pour retirer son dossard, on comprend qu’outre les 400 euros déjà versés, on risque fort de se laisser tenter et déverser encore quelques euros ici et là pour les nombreux produits proposés. Et ça les marques l’ont bien compris.

C’est de bonne guerre, mais certaines dérives laissent pantois : la location de la puce de chronométrage : 4euros, la pasta party pour les accompagnants : 20 euros, le retrait du dossard : 6 euros (ça j’ai pas compris à quoi ça correspondait) …. Et finalement la pasta party est pas mal, mais sans plus, les ravitos sont un peu artisanaux par moment. Que dire des éponges ramassées par terre et redonnées aux concurrents suivants, les bidons à moitiés remplis etc ….  Et le pire c’est que l’organisateur serait déficitaire !

Par contre, la marque Ironman, qui revend sa licence et les slots pour Hawai près de 200 000 euros (je crois) à l’organisateur, eux, ne perdent pas d’argent.

Mais on a tous accepté, sans vraiment savoir, sans avoir le choix. Cette envie de vivre cette folle journée se prépare un an à l’avance et le soir même de l’ouverture des guichets, les 2500 places sont prises en quelques heures à peine (pour 2010 par exemple, les guichets sont clos!!) . Alors imaginez bien que tant que ça marche, ils vont pas se remettre en question de si tôt. Pas de questionnaire de satisfaction à l’arrivée, pas toujours de bénévoles pour nous aider non plus :-   (bon, moi je vais pas me plaindre : volontaire + masseuse 😀    … mais c’est pas le cas de tout ceux arrivée plus massivement ensuite)

Si c’était à refaire ? … je crois que oui, quand même, car c’est une occasion unique, une journée entière dédiée à notre sport, une certaine mise en scène qui nous projette dans une autre galaxie. Le slogan n’est-il pas « Be an ironman, be a star » ? …. Il est vrai que finir un ironman, c’est déjà énorme. Les derniers qui finissent en 17h00, vers minuit, la langue pendante et titubant (tu t’es vu quand t’as pas pu ? !! désydraté!) ont presque plus d’applaudissement et d’acclamation que les athlètes « moyens » qui bouclent l’affaire en 10h00!

Et si on ramène ça au prix d’une inscription sur marathon, à l’addition d’un repas chez Bocuse, au coût d’un saut en élastique, on pourrait même penser que l’ironman c’est bon marché (rapport plaisir/durée de l’épreuve/pérennité du souvenir, etc …). Mais c’est vrai que sur certains points, ils pourraient sans dépenser plus d’argent faire un peu mieux, ne pas traiter les triathlètes comme des vaches à lait, certes on est parfois un peu des boeufs, mais quand même … faut pas pousser mémé dans les orties.

Quelques photos et vidéos ASVEL

http://onlinexav.fr/tri/news/klagenfurt_photos_videos/

Photos persos